Les globules rouges des dinosaures marquent un tournant dans l’histoire de la recherche. Cela montre une conservation exceptionnelle.

C’est un article paru dans la journée de mardi qui a rendu certains scientifiques euphoriques. Nature publie une découverte surprenante qui touche les dinosaures et plus précisément les globules rouges. Ces derniers auraient été retrouvés sur un fossile très âgé puisqu’il serait daté de 75 millions d’années. Cette trouvaille a été causée par le hasard, car les chercheurs, de nature curieux, souhaitaient découvrir ce que pouvaient renfermer les os des dinosaures. Toutefois, en plongeant dans cette étude, ils ont été stupéfaits de constater qu’il y avait encore des tissus biologiques.

Le hasard permet de découvrir des tissus biologiques dans des fossiles

Toutefois, cette découverte ne fait pas l’unanimité, elle est même au cœur d’un débat houleux entre les scientifiques. Il y a donc deux clans : ceux qui croient en l’existence de restes à l’intérieur des ossements même mal conservés et ceux qui réfutent totalement cette idée. Comme le raconte Le Temps, pour effectuer cette découverte de globules rouges chez les dinosaures, un microscope électronique a été utilisé et grâce à cette résolution, ils auraient pu observer des fragments. De plus, cette trouvaille a eu un second aspect très positif, car ils ont constaté des similitudes avec des os modernes.

Les globules rouges de dinosaures doivent être validés

De ce fait, Susannah Maidment n’est pas franchement étonnée par cette constatation, car comme elle l’explique dans le journal, les dinosaures ont eu une descendance et cela expliquerait ainsi la présence des similitudes. Le hasard peut parfois être bénéfique, car sans cette petite part de chance, ils n’auraient pas pu découvrir de globules rouges qui demandent toutefois à être confirmés par d’autres expertises. Cet article a été publié quelques heures avant le lancement de Jurassic World au cinéma, cela montre que les dinosaures sont toujours au centre des attentions même après une disparition de plusieurs millions d’années.