Philae et Rosetta ont renoué comme l’année dernière, mais les communications demandent toutefois de la patience. Les équipes en charge de la mission ont été effrayées après un long silence.
Rosetta et Philae / Crédit Photo : Wikimédia – DLR German Aerospace Center
Philae a l’occasion de discuter avec la Terre grâce à Rosetta tout en étant à 300 millions de kilomètres de la planète bleue. Les dysfonctionnements peuvent être au rendez-vous et converser à une telle distance n’est pas aisé. De plus, lorsque les membres de l’ESA ont tenté de reprendre contact avec le robot laboratoire, un long silence a été observé. Aucune réaction de la part de Philae n’avait été enregistrée, ce qui a effrayé rapidement les scientifiques, dont Koen Geurts.
12 minutes de bonheur entre Philae et Rosetta
Avec un peu d’acharnement et surtout une bonne dose d’espoir, les équipes ont pu communiquer avec Philae via Rosetta qui est toujours en orbite autour de Tchouri, la comète qui pourrait apporter d’importantes informations sur l’apparition de la vie sur la Terre. Jeudi 9 juillet, les scientifiques étaient prêts à sabrer le Champagne, car une communication stable a été établie pendant 12 minutes. Ce laps de temps a été du pur bonheur, car deux faits sont observés. Le premier concerne l’état de santé de Philae.
L’ESA continue sa mission sur Tchouri via Rosetta
Malgré un sommeil prolongé pendant de longs mois, Philae a la capacité de communiquer et c’est également le cas pour Rosetta qui est au cœur d’une mission de l’ESA qui obtient toutefois des contributions de la Nasa. Cette dernière partage d’ailleurs sur son site Internet toutes les dernières actualités de cette mission. Le second enseignement concerne la robustesse du robot qui a pu perdurer dans le temps malgré les conditions exécrables proposées par la comète Tchouri. Les informations sur cette dernière sont nombreuses, car Rosetta a déjà pu étudier le caillou pendant un an et il est fait de poussière et de glace.
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