À Rennes, Louise de Quengo a été découverte sous la forme d’une momie alors qu’elle date du 17e siècle. La trouvaille est exceptionnelle.
Le couvent des Jacobins à Rennes / Crédit Photo : Wikimédia – PymoussPendant plusieurs années, l’Inrap a été au cœur de plusieurs recherches sur le site des Jacobins à Rennes. Cette patience a porté ses fruits, car une dépouille en parfait état a été retrouvée alors qu’elle date du 17e siècle. Les découvertes de ce genre sont extrêmement rares notamment sur le sol français. Cela méritait donc une couverture médiatique et un communique de presse du CNRS qui partage ainsi cette nouvelle avec le grand public. Il faut noter que les fouilles ont été demandées par l’État et le couvent des Jacobins qui date de 1369 n’est pas un lieu anodin.
Louise de Quengo était conservée dans un cercueil de plomb
En effet, comme le mentionne le CNRS, cet endroit était un lieu d’inhumation, il est donc normal de retrouver des sépultures et 800 ont été découvertes grâce aux archéologues. Il y avait également cinq cercueils très atypiques, car ils étaient conçus avec du plomb, ce qui explique cette exceptionnelle conservation de Louise de Quengo. Cette dernière appartenait pour ceux qui ne le savent pas à la noblesse comme l’indique le Mensuel de Rennes. Lors de la découverte, les archéologues ont constaté la présence d’un crucifix et un habit de religieuse, mais cela ne suffirait pas pour évoquer une telle vie monacale.
Cette momie du 17e siècle sera à nouveau inhumée à Rennes
Toutefois, une telle trouvaille engendre des problèmes de taille, car depuis de nombreux siècles, l’intérieur du cercueil n’a jamais été en contact avec l’extérieur et tout ce qu’il comporte. De ce fait, lorsque l’ouverture a été organisée, les archéologues ont été contraints d’agir au plus vite, car ils redoutaient une décomposition rapide. Désormais, Louise de Quengo est au centre médico-légal, mais prochainement, elle sera à nouveau inhumée à Rennes dans le cimetière du Nord.
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