Marine Le Pen ne pourra pas se présenter à la présidentielle en 2027, elle quitte la salle avant la fin
Mise à jour
Marine Le Pen est condamnée à quatre ans de prison, dont deux ans avec sursis, et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Le jugement est prononcé en son absence.
Un coup de tonnerre dans la politique française
Beaucoup se posaient la question : Marine Le Pen pourra-t-elle briguer la présidence en 2027 ? La réponse est tombée. Suite à sa condamnation pour détournement de fonds publics, la figure du Rassemblement National (RN) se voit frappée d’une peine d’inéligibilité avec exécution provisoir c’est à dire immédiate. Ce verdict a bouleversé le paysage politique et relance les débats sur l’avenir de son parti.
Les faits : pourquoi cette inéligibilité ?
La décision de justice repose sur une affaire de détournement de fonds publics liée aux assistants parlementaires européens du Rassemblement National. Marine Le Pen, ainsi que plusieurs eurodéputés du RN, a été reconnue coupable d’avoir fait financer par le Parlement européen des collaborateurs qui travaillaient en réalité pour le parti. Le préjudice total estimé par la justice s’élève à 2,9 millions d’euros, dont 474 000 euros directement imputés à Marine Le Pen.
Quelles conséquences pour 2027 ?
L’inéligibilité prononcée contre Marine Le Pen l’empêche donc de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. Mais plusieurs questions demeurent :
- La durée exacte de cette inéligibilité : La peine est assortie d’une exécution provisoire, elle s’appliquera immédiatement, même en cas d’appel.
- Le Rassemblement National doit-il trouver un autre candidat ? Avec son absence forcée, la question de sa succession se pose plus que jamais.
- Un recours possible ? Si Marine Le Pen fait appel, il faudra attendre une nouvelle décision judiciaire pour savoir si elle peut revenir dans la course.
Un tournant pour le RN
L’inéligibilité de Marine Le Pen oblige le RN à revoir sa stratégie. Qui pourrait la remplacer ? Certains voient Jordan Bardella, actuel président du parti, comme son successeur naturel. D’autres imaginent un retour de Marion Maréchal, bien que celle-ci ait pris ses distances avec le RN.
Un précédent avec l’affaire du MoDem
Cette affaire rappelle celle du MoDem, où plusieurs personnalités avaient été condamnées pour des faits similaires. Toutefois, à l’époque, François Bayrou avait été relaxé faute de preuves suffisantes. Dans le cas du RN, la justice estime que les faits sont plus accablants, avec des traces prouvant un système organisé depuis 2009.
Et maintenant ?
Le futur politique de Marine Le Pen semble compromis, du moins pour les années à venir. Cette décision pourrait redistribuer les cartes à droite et ouvrir la voie à de nouveaux leaders. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : l’élection de 2027 s’annonce plus imprévisible que jamais.
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