Dès le 1er septembre, découvrez la retraite progressive accessible à partir de 60 ans !
Imaginez pouvoir commencer à réduire votre activité professionnelle tout en conservant une partie de votre rémunération avant d’atteindre l’âge de la retraite à taux plein. Avec la nouvelle réforme qui entre en vigueur le 1er septembre, la retraite progressive devient accessible dès 60 ans, contre 62 auparavant. Quel impact cette évolution aura-t-elle sur la vie des futurs retraités ? Quelles conditions faut-il remplir pour bénéficier de cette formule adaptée aux seniors volontaires ? Dans un contexte où l’emploi des plus âgés reste un enjeu prioritaire, cette disposition revêt une importance capitale, surtout face aux inquiétudes croissantes sur la pérennité du système de retraites. Cet article vous propose un tour d’horizon clair et précis de cette mesure à la fois innovante et pratique pour mieux anticiper votre avenir professionnel. Car, comme vous allez le découvrir, la retraite progressive à partir de 60 ans pourrait s’avérer une réelle bouffée d’air pour ceux qui souhaitent concilier activité et préparation de la fin de carrière.
Retraite progressive dès 60 ans : une mesure qui change la donne
Ce changement structurel vise à offrir plus de flexibilité en permettant aux travailleurs seniors de mieux gérer leur transition vers la retraite complète. Dorénavant, peu importe votre âge précis ou la date de votre naissance, vous pouvez envisager de réduire votre temps de travail à partir de 60 ans si vous remplissez certains critères. Jusqu’ici, cette possibilité n’était ouverte qu’à partir de 62 ans, soit deux années de moins pour les plus motivés à lever le pied tout en conservant leurs droits. La réforme, née d’un accord national en faveur de l’emploi des expérimentés, concrétise une volonté de mieux accueillir la fin de carrière dans un contexte économique difficile. La tendance vers une sortie anticipée et une retraite aménagée s’accélère, en particulier pour éviter les décalages ou attentes inutiles à l’approche des 62 ans, souvent perçus comme une barrière pour certains. Pour en avoir fait l’expérience, je peux témoigner que cette nouvelle option offre un vrai souffle à ceux qui souhaitent faire la part belle à leur vie personnelle sans couper brutalement tout lien avec leur activité professionnelle.
Une flexibilité renforcée pour tous, peu importe votre statut
Ce dispositif s’ouvre désormais à une large majorité, qu’on soit salarié, indépendant, fonctionnaire, ou même agent non titulaire. Parmi les conditions essentielles :
- Atteindre l’âge de 60 ans minimum ;
- Avoir cotisé au moins 150 trimestres dans le cadre de votre régime, que ce soit la CNAV, Agirc-Arrco ou autre ;
- Exercer une activité à temps partiel ou réduction d’activité, avec des seuils précis :
| Statut professionnel | Condition d’activité | Quotité de travail |
|---|---|---|
| Salarier | Temps partiel entre 40 % et 80 % | 80 % ou moins de la durée légale |
| Indépendant | Revenus d’activité à 40-80 % de ses gains antérieurs | Entre 40 % et 80 % |
| Fonctionnaire | Quotité comprise entre 50 % et 90 % d’un temps complet | 50 % à 90 % |
Ce système permet de continuer à cotiser à l’assurance retraite, comme pour la préparer sereinement sa future pension, tout en ayant une activité moins intensive. La pension est proportionnelle à la baisse d’activité : par exemple, un travail à 80 % vous autorise à percevoir 20 % de retraite, un compromis gagnant pour ceux qui veulent garder un pied dans le monde du travail.
Comment le refus de l’employeur est mieux encadré
Pour les salariés, demander à réduire leur activité n’aura plus simplement la faveur de leur hiérarchie, car le refus de l’employeur doit désormais être justifié. La nouvelle réglementation impose que cette décision s’appuie sur des considérations objectives concernant la continuité de l’entreprise, les risques pour le service ou les tensions de recrutement. Cela offre une protection supplémentaire pour les travailleurs, tout en évitant que cette démarche soit injustement bloquée. Dans ce contexte, les partenaires sociaux ont négocié pour que cette évolution soit équilibrée, permettant à chacun de trouver la meilleure solution pour sa sortie progressive. La démarche s’inscrit dans une logique de favoriser l’emploi des seniors car, en 2025, le marché du travail continue de demander des adaptations pour accueillir ces profils expérimentés. À noter que cette évolution a été validée par un décret publié fin juillet, ce qui confirme la volonté politique d’encourager une fin de carrière plus souple. Pour en savoir plus sur ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre article dédié.
Les enjeux à venir pour la retraite à l’horizon 2025
Avec cette réforme, la France avance dans la modernisation de son système de retraite, afin de répondre aux défis liés à l’allongement de la durée de vie et la pénurie de main-d’œuvre. Il est également essentiel de suivre la hausse des cotisations et des futures majorations pour anticiper la date de votre départ. Selon les experts, les chiffres liés à la [[CNAV]] et à l’[[Agirc-Arrco]] indiquent que cette année, et jusqu’à 2026, des ajustements seront nécessaires pour équilibrer les comptes. Une vraie opportunité pour ceux qui souhaitent maximiser leurs droits, en réalisant par exemple une simulation précise sur notre guide pratique. La réforme s’inscrit aussi dans la logique de favoriser la continuité professionnelle, notamment par le biais d’acteurs comme les conseils pour éviter les pièges. Ces ajustements législatifs s’accompagnent aussi d’un enjeu croissant pour la gestion patrimoniale, notamment avec des partenaires comme les assurances comme Humanis ou la Maif ou encore les banques comme La Banque Postale ou LCL.
Les questions fréquentes sur la retraite progressive à partir de 60 ans
- Quels critères pour bénéficier de la retraite progressive ? Sachez que l’âge minimum est désormais fixé à 60 ans, avec un minimum de 150 trimestres cotisés et une activité à temps partiel comprise entre 40 % et 80 % selon le statut.
- Est-ce que le refus de l’employeur est systématique ? Non, il doit se baser sur des motifs objectifs, notamment liés à la continuité de l’entreprise ou aux tensions de recrutement.
- Comment la pension est-elle calculée ? Elle dépend du pourcentage de réduction de l’activité, en tenant compte des droits accumulés et des cotisations versées pendant cette période.
- Quels sont les avantages principaux ? La possibilité de réduire son activité tout en continuant à cotiser, et d’accumuler des droits supplémentaires pour une retraite plus sereine.



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