IVG : une baisse observée pour l’avortement ces dernières années

par | 11 Juin 2023

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L’avortement est un acte destiné à interrompre volontairement une grossesse. Il peut être déclenché de plusieurs façons notamment par la prise de médicament ou par l’aspiration du fœtus. L’organisation mondiale de la santé publie régulièrement des rapports sur les avortements dans le monde. En 2008, une grossesse sur cinq aurait été interrompue intentionnellement soit plus de 44 millions d’IVG. Plus de 26% des femmes vivent dans des états où cet acte est interdit.

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En France, l’avortement peut être réalisé avant la douzième semaine de grossesse

Les IVG concernent toutes les tranches d’âge, tous les milieux sociaux. Les complications suite à cette intervention restent possibles, selon l’OMS, une femme sur huit meurt toutes les huit minutes dans le monde en raison de problèmes directement liés à cet acte volontaire. Les principales causes de décès sont les hémorragies, les infections, les septicémies, les blessures génitales, internes, les traumatismes physiques… Les avortements clandestins, non médicalisés sont effectués dans les pays en développement, l’Afrique recense à elle seule la moitié de la mortalité. En France, l’avortement est légal, la mortalité reste très rare, trois pour un million d’IVG. Les avortements n’augmentent en rien la stérilité, les grossesses utérines, des fausses rumeurs qui restent très encrées dans la population.

Pour la troisième année consécutive, les avortements connaissent une légère baisse en France, 210.149 IVG pour 785.000 naissances en 2016

L’année précédente, il y avait eu plus de 219.000 avortements pour plus de 800.000 naissances. C’est chez les femmes âgées de 20 à 24 ans que cet acte reste le plus élevé, 26 pour 1000 femmes chez les moins de 20 ans, le taux baisse pour les 15-17 ans avec 6,7 pour 1000 femmes. Les IVG instrumentales continuent à être en perte de vitesse au profit des avortements médicamenteux, plus de 44%. L’interruption de grossesse est remboursée à 80% par la sécurité sociale lorsqu’elle est chirurgicale, à 70% lorsqu’elle est médicamenteuse. La différence peut être prise en charge par la mutuelle. Dans le cas d’une mineure, la prise en charge est totale. Les femmes concernées par un éventuel avortement doivent se diriger vers un médecin, un hôpital, un centre d’information sur les droit des femmes, un planning familial. Une période de repos de 24 à 48 heures est nécessaire. L’avortement n’est pas un acte anodin, il peut engendrer un choc psychologique, il est important d’être bien entouré.

Médecin, Pixabay – hamiltonpaviana
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Rédigé par Mathilde

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