Guerre civile à Limoges : 150 cagoulés contre les forces de l’ordre, 10 policiers blessés

emeutes limoges

La nuit du 18 au 19 juillet 2025 à Limoges a été le théâtre d’une violence exceptionnelle dans le quartier du Val de l’Aurence. Selon les premières évaluations, une guérilla urbaine organisée a opposé environ 150 individus cagoulés et armés aux forces de l’ordre mobilisées pour une intervention initiale. La scène, qui s’est déroulée dans un contexte de tensions sociales persistantes dans ce quartier populaire, a rapidement dégénéré en affrontements d’une rare intensité. Des barricades ont été érigées sur la RN 141, des véhicules civils ont été dégradés, et les policiers ont été soumis à une tempête de projectiles, notamment pierres, cocktails Molotov, mortiers et barres de fer. La brutalité des groupes armés, mêlant individus armés de mortiers et véhicules incendiés, a révélé un degré d’organisation inédit, semblant orchestré par plusieurs groupes criminels locaux. La durée des hostilités, estimée à près de trois heures, a mis en évidence une capacité de résistance et une coordination sophistiquée, rappelant des tactiques de guerre urbaine plus qu’un simple soulèvement spontané.

Guérilla urbaine à Limoges : violences organisées au Val de l’Aurence le 18 juillet 2025

Le contexte précis de cette nuit de chaos remonte à une série de tensions accumulées dans le quartier du Val de l’Aurence, un secteur marqué par la pauvreté et la précarité sociale. La réponse des forces de l’ordre, alertées par l’appel des pompiers pour un véhicule en feu, a été rapidement prise en embuscade par des groupes armés. Ces derniers, composés majoritairement d’individus cagoulés, ont tendu un guet-apens aux pompiers, dressant des barricades sur la RN 141 pour ralentir la circulation et bloquer toute tentative de déplacement. Pendant plusieurs heures, policiers et pompiers ont été soumis à des attaques coordonnées, avec des jets de mortiers, de cocktails Molotov, mais aussi des tirs de pierres et de barres de fer. Les affrontements brutaux ont ciblé à la fois les agents en intervention et les civils qui tentaient simplement de passer ou d’aider. La guérilla urbaine a duré environ trois heures, ce qui a nécessité un déploiement massif de renforts pour maîtriser la situation.

Les éléments clés de la nuit

  • Une centaine d’individus cagoulés et armés se sont regroupés dans le quartier.
  • Des barricades ont été dressées sur la RN 141, interrompant la circulation.
  • Environ 170 à 241 munitions ont été tirées par les forces de l’ordre, utilisant notamment des lanceurs de balles de défense (LBD) et des grenades lacrymogènes.
  • Les affrontements ont duré près de trois heures, impliquant une organisation structurée des groupes armés.
  • Les pompiers ont été confrontés à des attaques, ce qui a compliqué leur intervention initiale.

Ce niveau de violence organisée a surpris par sa synchronisation et sa capacité à tenir tête aux forces déployées. La stratégie opérée s’apparente à une guerre urbaine, témoignant d’un certain degré d’armement et de préparation.

Conséquences, réactions officielles et enquêtes après la guérilla du Val de l’Aurence à Limoges ⚖

Les victimes de cette nuit de violences ne se limitent pas aux équipements publics. Dix policiers ont été légèrement blessés, neuf d’entre eux souffrant d’acouphènes suite aux tirs de mortiers. Un autre a été blessé à la main lors des échanges de tirs, dont l’intensité a nécessité un déploiement massif de munitions, allant de 170 à 241. L’émoi est également palpable parmi les habitants, certains ayant été témoins ou victimes indirectes des attaques coordonnées. La tension palpable a permis d’évaluer la gravité du problème : un quartier marqué par une crise sociale profonde, en partie responsable de l’émergence de cette guérilla urbaine. La préfectorale, suite à la forte mobilisation, a annoncé renforcer la sécurisation pendant plusieurs nuits, avec des patrouilles renforcées par la CRS 8, la police municipale et le PSIG.

Les déclarations du maire Émile Roger Lombertie ont été particulièrement virulentes. Il a dénoncé une insurrection planifiée, organisée par des groupes armés au sein d’un quartier de grande pauvreté en perte de contrôle. Selon lui, cette situation révèle une zone de non-droit, nécessitant des mesures exceptionnelles. Dans une interview accordée à France 3 Limousin, il a appelé à des sanctions sévères et à une intensification des moyens du ministère de l’Intérieur, évoquant une crise profonde dans les quartiers sensibles.

  • La préfecture a été sollicitée pour déployer des renforts supplémentaires.
  • Des opérations de sécurisation ont été menées les 15 et 16 juillet, avec la saisie de mortiers usagés et une série de contrôles.
  • Une enquête pour participation à attroupement armé et violences sur forces de l’ordre a été ouverte par le parquet, sans interpellation à ce stade.
  • Les investigations sont coordonnées par la procureure de Limoges, Émilie Abrantes.
Éléments clésDescription
Type d’affrontementsGuérilla urbaine organisée avec barricades, jets de mortiers et cocktails Molotov
DuréePrès de 3 heures
Participants150 individus cagoulés et armés, plusieurs groupes criminels
VéhiculesVéhicules civils dégradés, véhicules incendiés
Réponse policièreUtilisation de munitions, grenades lacrymogènes, LBD, renforts

Autres articles qui pourraient vous intéresser

alain-vernet-redacteur-securite-politique-religion-125x150 Guerre civile à Limoges : 150 cagoulés contre les forces de l'ordre, 10 policiers blessés
Alain Vernet - Rédacteur Sécurité / Politique / Religion

Je suis Iron Vernet, un rédacteur digne du personnage Iron Man, j'ai la volonté d'informer autrui avec une pointe d'humour. Forcément, la culture et les technologies sont ma passion. Je suis également un geek acharné et j'adore les figurines Pop !