Prisons attaquées par le DDPF : Que se passe-t-il ?
Depuis quelques jours, les prisons françaises sont la cible d’attaques organisées, avec un mystérieux sigle en toile de fond : DDPF. Qui se cache derrière ces initiales ? Pourquoi viser les établissements pénitentiaires ? Et surtout, faut-il craindre une escalade ?
Chronologie des attaques récentes liées au DDPF
Date | Lieu | Type d’attaque | Revendication DDPF ? |
---|---|---|---|
13 avril 2025 | Villepinte, Valence | Incendies de véhicules | Oui |
14 avril 2025 | Aix-Luynes, Nanterre | Voitures brûlées | Oui |
15 avril 2025 | Toulon – La Farlède | Tirs à la kalachnikov | Oui |
16 avril 2025 | Tarascon, Villenoy | Dégradations + menaces | Oui |
17 avril 2025 | Agen (École pénitentiaire) | Huit véhicules incendiés | Oui |
Qui est le DDPF ?
Derrière ces quatre lettres – Défense des Droits des Prisonniers Français – se cache un groupe encore très flou. Je me suis demandé si c’était un collectif militant sincère, un coup de bluff médiatique ou… un bras armé d’un réseau plus vaste.
Leur canal Telegram est apparu comme par magie, le 12 avril. Là, entre fautes d’orthographe et vidéos menaçantes, ils dénoncent :
- La réduction des promenades
- Le coût du téléphone
- La suppression des activités
- Des violences et pressions par les surveillants
Mais quand on découvre ensuite des tags « DDPF » sur les murs des prisons, des voitures de surveillants brûlées, et même des tirs à l’arme lourde, on se dit qu’il y a autre chose.
Des actes violents… mais une revendication « humaniste » ?
J’avoue que je suis tombé de ma chaise en lisant leur justification : « Nous ne sommes pas des terroristes, nous voulons que les droits de l’homme soient respectés ». C’est dur à croire quand on voit les moyens employés.
Pour moi, ça ressemble à un paradoxe : défendre les droits humains avec des actions violentes ? Ça coince.
Trois hypothèses explorées par les enquêteurs
1. Le narcobanditisme organisé
C’est l’hypothèse favorite de Gérald Darmanin : des trafiquants payent de jeunes délinquants pour semer la terreur. Pourquoi ? Pour riposter à la construction de nouvelles prisons de haute sécurité.
2. Une manipulation politique ou étrangère
Comme dans d’autres affaires récentes (tags d’étoiles de David, etc.), certains redoutent une opération de déstabilisation orchestrée de l’extérieur.
3. Une cellule militante issue des milieux carcéraux
Un détenu en semi-liberté a été interpellé en Essonne. Il était actif sur le canal Telegram, mais rien ne prouve qu’il est impliqué dans les attaques. Pour l’instant.
Les agents pénitentiaires, premières victimes du climat d’insécurité
J’ai un ami qui bosse dans l’administration pénitentiaire. Il m’a confié être inquiet comme jamais. Ce ne sont plus des mots ou des tensions internes, ce sont des balles, des incendies, des noms affichés publiquement.
Les syndicats dénoncent :
- Un climat de terreur généralisé
- Une pression inédite sur les surveillants
- Le risque de mouvements de détenus à l’intérieur même des prisons
Où va-t-on avec tout ça ?
Je ne veux pas céder à la panique, mais franchement, la situation est inédite. Le parquet antiterroriste s’en mêle, la DGSI enquête, et Telegram supprime les vidéos trop violentes.
Mais pendant ce temps, les attaques continuent. Et personne ne sait vraiment qui tire les ficelles. Est-ce qu’on est face à une nouvelle forme d’activisme carcéral ? Un écran de fumée pour masquer des trafics ? Ou juste une série d’actions isolées, mimées sur les réseaux sociaux ?
Ce qu’il faut retenir
- Le groupe DDPF revendique la défense des prisonniers, mais ses actions inquiètent tout le monde, y compris les syndicats.
- Le gouvernement pointe le narcobanditisme, mais aucune piste n’est officiellement écartée.
- Les surveillants vivent désormais avec une peur nouvelle, même chez eux.
- Le mystère DDPF reste entier, et l’enquête est loin d’être terminée.
Ce que j’en pense, en toute honnêteté
Quand j’ai découvert ces événements, j’ai d’abord pensé à une blague sinistre, un mauvais film. Mais c’est bien réel. Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que la prison est un miroir de notre société. Ce qu’il s’y passe, c’est souvent le reflet d’un désordre plus large.
Et comme je le disais en début d’article, les prisons attaquées par le DDPF posent une vraie question : comment défendre les droits tout en refusant la violence ?
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