Le monde du tennis vient d’être perturbé après les révélations d’un entraîneur de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine. Il a reconnu le viol.

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Les faits se sont déroulés de 1999 à 2005 et ils concernent trois mineurs qui étaient à l’époque les élèves de cet entraîneur. Ce dernier exerçait dans les Hauts-de-Seine à Levallois-Perret et au vu des déclarations, il a été mis en examen. Déféré ce mercredi matin devant la justice, il a avoué le viol d’une mineure et il est également poursuivi pour des agressions sexuelles. Selon les précisions apportées par les personnes proches de l’enquête, les trois jeunes filles auraient été violées à plusieurs reprises au cours de cette période.

Le tennis éclaboussé par une affaire de viols

Le Procureur de la République de Nanterre, Robert Gelli a donné quelques informations supplémentaires en précisant que cet homme placé en garde à vue « ne conteste pas les relations sexuelles avec ces trois jeunes filles ». L’entraîneur a tenu à insister sur le fait « qu’elles étaient consentantes. Il a reconnu toutefois un viol dans un cas particulier ». L’Express a rapporté ses propos concernant des violences faites sur ces mineures entre 1999 et 2005. L’entraîneur aurait également filmé une jeune fille en traine de « lui faire une fellation » et il l’a menacée de diffuser cette sordide vidéo.

Henri Leconte est horrifié par cette histoire

Cette affaire vient entacher le monde du tennis et le président du club sportif de Levallois-Perret, Henri Leconte a tenu à s’exprimer sur BFMTV en précisant qu’il était « horrifié, en tant que père et en tant que directeur sportif […] Vous pensez bien que si j’avais eu un seul doute cette personne aurait été automatiquement signalée ». Une précédente affaire concernant l’entraîneur Régis de Camaret (condamné à 10 ans de prison pour viol) avait bouleversé le monde du tennis. Sur BFMTV, Isabelle Demongeot a partagé sa fierté concernant la prise de parole des jeunes victimes.