La ligue mondiale de Volley-ball prend une tournure inédite avec le match des États-Unis contre l’Iran qui ne sera pas accessible aux femmes.
Un ballon de volley-ball / Crédit Photo : Pixabay – TaniaVdB
La rencontre entre les États-Unis et l’Iran dans le cadre de la ligue mondiale de Volley-ball a deux caractéristiques. Le match est insolite et les femmes avaient été sélectionnées avec rigueur. De ce fait, 200 pass étaient distribués à un public féminin, elles pouvaient ainsi accéder à la salle située à Téhéran. Toutefois, un rebondissement de taille s’est produit et les femmes ne seront pas admises dans ce complexe Azadi. Le sujet est brûlant et même tabou, car la place de la femme dans cette société n’est pas la même que celle référencée en France par exemple.
Finalement, pas de femmes au match de volley-ball
De ce fait, lorsque l’annonce avait été relayée concernant l’acceptation des femmes au cours du match États-Unis contre Iran, des manifestations avaient eu lieu. Des personnes ultra-conservatrices s’étaient donc dressées contre cette décision et elles ont eu gain de cause. La seconde caractéristique de ce match concerne l’affrontement lui-même. Les États-Unis et l’Iran se rencontrent à l’occasion de la ligue mondiale de volley-ball, mais d’un point de vue politique, les deux pays n’ont pas de contacts diplomatiques.
Un match de volley-ball entre les Etats-Unis et l’Iran qui prend une tournure politique
De ce fait, le match est largement attendu par les fans de volley-ball, car depuis 35 ans, les deux pays n’ont aucune relation. Une dimension encore plus impressionnante est référencée, car les États-Unis et l’Iran sont en total désaccord sur la question du nucléaire. De ce fait, les deux pays sont entrés dans une phase de négociations. Par exemple, Téhéran est invité à réduire considérablement son stock d’uranium. Ce dernier doit donc passer à 300 kg alors que les statistiques mentionnent actuellement 10 000 kg. En parallèle, les centrifugeuses ne devront pas être aussi nombreuses et le nombre sera divisé par plus de deux.
0 commentaires