A partir de 64 ans (âge inaugural de l’étude finlandaise que nous allons vous dévoiler), la pratique modérée et régulière d’un exercice physique diminuerait de 30% le risque d’un accident cardiovasculaire chez les seniors. De quoi inciter ces derniers à ne pas lésiner sur leurs efforts dans le sport ou les sports qu’il devraient continuer à caler dans leur agenda de tous les jours.
Une étude finlandaise qui a misé sur la durée (12 ans) et les bénévoles impliqués (2 500) pour en savoir plus sur l’impact réaliste du sport chez les seniors
Pour parvenir à cette conclusion heureuse avec un bénéfice pour une espérance de vie allongée et en pleine forme, les chercheurs de l’université de Oulu (Finlande) ont suivi un large panel de 2 500 personnes, dont la fourchette d’âge allait 65 à 74 ans inclus, pendant une durée d’une longévité notable de 12 ans (de 2001 à fin 2013). Le but à atteindre de ce suivi assidu : évaluer le lien, qu’ils ont réussi à prouver, entre la pratique d’une activité physique régulière et des accidents cardiovasculaires, avec risque de décès, considérablement amoindris.
Les volontaires ont été invités à évoquer leur rapport vis-à vis du sport (exercice nul ou régulier, intensité de leurs efforts, etc.) et leur hygiène de vie coutumière influant aussi sur leur santé. Les chercheurs ont également évalué l’état de santé global des personnes impliquées dans ce vaste projet. Au terme de l’étude, les chercheurs ont recensé 197 personnes décédées à la suite de troubles cardiovasculaires et 416 autres victimes d’un évènement cardiaque (le plus souvent un infarctus du myocarde).
L’activité physique modérée réduirait le risque cardiaque de 30 % et encore plus avec une intensité accrue chez les seniors soucieux de leur capital santé
Les résultats de cette recherche finlandaise ambitieuse ont été présentés officiellement au Congrès de la Société européenne de cardiologie : la conclusion est sans appel et en appelle à une invitation fortement recommandée pour les seniors de s’adonner à une activité physique modérée. L’exercice, même au petit trot, réduirait le risque d’événement cardiovasculaire aigu avec une statistique élogieuse de 30 %. Autre constat probant : ce risque baisserait encore plus si les seniors misaient davantage sur un entraînement, stimulant pour le coeur, en repoussant, autant que possible, leurs limites.
Le constat, en guise de conclusion, est d’une limpidité extrême : il atteste clairement que les seniors physiquement actifs ont largement moins de risques de développer une maladie cardiaque qui pourrait s’avérer fatale à plus ou moins courte échéance. Il est donc presque salvateur de continuer à pratiquer ou commencer tel ou tel sport de prédilection, aussi régulièrement que possible, pour rester en forme, et ce le plus longuement imaginable.
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