Le CHU de Poitiers est poursuivi par les parents d’un grand prématuré prénommé Titouan décédé plusieurs jours après sa naissance.
Des parents sont en colère, car à Poitiers, il y aurait eu un acharnement thérapeutique sur leur bébé né 4 mois avant terme. A sa naissance, il pesait 900 grammes et se présentait comme un grand prématuré. Victime d’une hémorragie cérébrale, l’enfant avait dû être transporté au CHU de Poitiers. Chaque année 10.000 grands prématurés naissent en France. Aujourd’hui, la Science permet d’en sauver un grand nombre. Ces bébés qui naissent bien avant terme sont selon le corps médical expliqués par le recul de l’âge de grossesse, l’activité professionnelle, et le développement de la procréation médicalement assistée. Ce qui est certain c’est que ces naissances à risques sont toujours des moments de grande angoisse, mais avec infiniment d’amour.
A Poitiers, les médecins préconisaient les soins et la patience
Les parents conscients des risques pour la santé de leur bébé et au vu des graves séquelles qui étaient envisagées, tous les deux ne voulaient pas « une vie de handicap » pour leur petit. Les parents par respect pour leur bébé, ont demandé de ne faire aucun acharnement thérapeutique, mais selon eux jamais leur souhait n’a été pris en compte. Le CHU refusant un acharnement a évoqué « le besoin de prendre son temps », la procédure étant, toute l’équipe médicale de néonatalogie du CHU avait demandé l’avis d’un groupe de réanimation de l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart. Ceux-ci étaient du même avis que leurs confrères, ils recommandaient la patience et la poursuite des soins. L’hôpital voyant que l’état du prématuré se dégradait, ils ont décidé de se conformer aux souhaits des jeunes parents avec l’accompagnement de fin de vie.
L’hôpital de Poitiers attaqué par les parents du grand prématuré
Selon le CHU de Poitiers, les parents ont toujours été au courant des différentes étapes que subissait l’enfant. Les dirigeants du CHU et en particulier l’unité de néonatologie disent avoir été professionnels, car la mort et « l’urgence à tuer est toujours irréversible ». L’enfant est né le 31 août 2014 et il est décédé 18 jours plus tard. On apprend aujourd’hui que les parents selon Sud-Ouest ont décidé de ne pas en rester là, ils demandent 1 euro de dommages et intérêts au CHU de Poitiers, ils voudraient avec cette action que jamais cela ne se reproduise. Tout le personnel de l’hôpital se joint à la douleur des parents.
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