La Tour Eiffel est en colère en raison de la prolifération des pickpockets. La fermeture est réalisée en guise de protestation contre ces attaques.

La Tour Eiffel, le monument le plus visité dans le monde en bordure de la Seine dans le 7^e arrondissement est inscrite aux monuments historiques depuis 1964 et au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991. La Tour Eiffel emploie plus de 500 personnes et elle est ouverte sept jours sur sept tous les jours de l’année. Hier, la dame de fer a décidé de fermer ses portes durant quelques heures, les employés ont protesté, car une recrudescence de vols a depuis quelque temps déjà pris une ampleur très inquiétante. Vendredi a été pour la Tour Eiffel une après-midi de repos, des panneaux lumineux indiquaient « la Tour Eiffel est momentanément fermée » et en plusieurs langues. Les touristes interpellés par cette situation inhabituelle ont pu trouver auprès d’agents des réponses à leurs interrogations.

Recrudescence de vols au cœur de la Tour Eiffel

Les salariés de la Tour Eiffel ont fait valoir « leur droit de retrait », car selon eux la situation s’est dégradée et elle est devenue insupportable pour travailler en toute sécurité, plus d’une trentaine de pickpockets se baladeraient au sein de la tour pour dévaliser les touristes, certains salariés se sont même retrouvés dans des situations de menace, les voleurs n’hésitant pas à faire valoir leur supériorité. Des mains courantes ont été déposées au commissariat. La Tour Eiffel est le point de chute de tous les touristes venus du monde entier pour visiter ce monument emblématique de la capitale, nombreux sont les vacanciers qui se retrouvent dévalisés de leurs biens.

Le ras-le-bol des salariés de la Tour Eiffel

Les touristes asiatiques aiment particulièrement la France et en particulier Paris, ils sont souvent la cible des pickpockets, car ils ont en leurs possessions de l’argent liquide et des téléphones portables dernier cri. En 2014, la Tour Eiffel a accueilli plus de sept millions de visiteurs, mais hier après-midi elle a voulu par le biais de ses employés montrer son ras-le-bol devant une situation qui perdure. La direction a promis des mesures visant à « garantir la sécurité du personnel et du public » selon Arcinfo.