Le Tabitha’s Place a été la cible d’une vague d’interpellations dans le Béarn. Les gendarmes sont donc intervenus dans le château de Sus.
Depuis déjà quelques années cette secte était dans le viseur de la MIVILUDES (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), la justice ainsi que l’inspection d’académie s’intéressaient à eux de très près, tous s’inquiétaient de la façon dont les enfants étaient scolarisés. Les gendarmes ont débarqué dans le château de Sus qui se situe dans le département des Pyrénées-Atlantiques, cette importante opération a été réalisée ce mardi dans les locaux de la secte, elle est installée sur les lieux depuis 1983. 200 gendarmes sont habilités pour mener à bien cette investigation de grande envergure, cette secte est considérée par les spécialistes comme « apocalyptique » comme l’a indiqué le colonel de gendarmerie en charge de l’affaire à Ouest-France. Des médecins étaient également présents pour s’assurer de la bonne santé des enfants de cette secte.
Tabitha’s Place, une secte abritée par le château de Sus
D’après les premières informations, il y aurait eu une dizaine d’interpellations entre le château de Sus et la ville de Perpignan ou une opération similaire a eu lieu, la même secte aurait dans cette ville des membres qui travaillent pour elle. Tabitha’s Place est une secte avec environ 120 personnes, dont une cinquantaine d’enfants, elle est également appelée « ordre apostolique ». En mars 2002, la cour d’appel de Pau dans les Pyrénées avait condamné dix-neuf membres de cette secte pour « soustraction aux obligations légales des parents », notamment absence de vaccinations ainsi que de scolarisation.
Aucune explication concernant cette intervention dans le Béarn
En 1997, un enfant de 19 mois avait perdu la vie faute de soins et de nourriture, les parents adeptes de cette secte qui demandent de suivre à la lettre les versets de la Bible avaient été condamnés à douze ans de prison. Pour l’instant le procureur de la république à Pau n’a pas donné d’autres renseignements et il n’a pas précisé les motifs qui ont conduit à cette mobilisation de gendarmerie en peine nuit.
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