Les panneaux publicitaires sont disgracieux, mais ils sont tout de même intéressants pour certains. Certaines communes auront le droit de les interdire et une sanction sera annoncée pour les réfractaires.
À l’entrée des villes, les bas côtés sont pris d’assaut par les panneaux publicitaires. Que ce soit pour les restaurants, les magasins de vêtements ou ceux de bricolage, ils sont nombreux à investir le paysage. Si certains les trouvent utiles, d’autres ne les apprécient pas et c’est surtout le cas dans les petites communes de moins de 10 000 habitants. Désormais, une interdiction est en vigueur et ceux qui ne la respecteront pas devront s’acquitter d’une sanction de 7500 euros.
Améliorer la visibilité en supprimant les panneaux publicitaires
Les panneaux publicitaires sont parfois susceptibles de « boucher » la vue et donc la visibilité de la signalisation n’est pas optimum. Les désagréments sont nombreux pour les automobilistes qui ne voient pas par exemple les limitations de vitesse, les interdictions ou tout simplement les directions à prendre. Ils seront désormais interdits, mais des exceptions pourront être accordées dans certains cas de figure. Les panneaux publicitaires temporaires pour la vente des articles en lien avec le patrimoine ou le territoire seront acceptés. De plus, des villes sont susceptibles d’organiser des fêtes et dans ce cas aussi, l’interdiction sera contournée.
La loi entre en vigueur pour l’interdiction dans les petites villes
Cette interdiction a fait l’objet d’une loi qui a été publiée sur le site Legifrance via le décret 2012-118 daté du 30 janvier 2012. L’entrée en vigueur est donc à l’ordre du jour et cela devra favoriser le ménage sur le territoire français. En effet, les panneaux publicitaires pour les hôtels, les stations-services ou encore les établissements de restauration sont très nombreux en France. Plusieurs centaines de milliers d’exemplaires seraient installés en bordure de route et certaines enseignes réussissaient à détourner l’interdiction, ce ne sera désormais plus le cas.
0 commentaires