Pour les parkings, la tarification au quart d’heure n’est pas au goût des automobilistes. Pourtant, elle est d’actualité depuis le premier juillet dernier, ceci aurait pu être intéressant pour tous les usagers sauf que certains parkings ont profité de cette nouvelle loi pour augmenter les forfaits.

Un parking / Crédit Photo : Pixabay – fill

Cette loi de consommation a été mise en application le mois dernier par l’ancien ministre, Benoit Hamon, dorénavant si l’automobiliste reste garé cinq minutes sur une place de parking, il ne devra plus s’acquitter d’une heure de stationnement. L’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) a dénoncé jeudi que cette tarification des parkings au quart d’heure a eu pour effet d’augmenter les tarifs.

La politique des parkings diffèrent d’un endroit à un autre

Les bénévoles de cette association ont enquêté auprès de plus de 300 parkings dans 31 départements différents et les résultats montrent que les forfaits ont augmenté de façon conséquente, le stationnement de 24 heures par exemple a connu un sursaut de 11,1%. La CLVC demande aux parkings un affichage obligatoire à l’entrée, en France pour l’instant ce n’est pas une chose courante, seulement 34% le font correctement, l’association demande également une période de gratuité pour les zones commerciales. Parfois, un conducteur ne reste que quelques minutes pour aller chercher le pain et profiter d’un instant de gratuité serait très profitable, ce système existe que très rarement.

La tarification au quart d’heure des parkings a eu un revers

Depuis le 1er juillet , les usagers n’ont pas forcément gagné au change, les professionnels ont cherché une compensation et ils ont augmenté les forfaits, 9,1% pour une heure, 6,4% pour deux heures . Il faudrait que la tarification soit visible pour que l’automobiliste fasse jouer la concurrence à l’aide des smartphones et autres comparateurs de prix, mais pour que cela soit réalisable il faudrait que les professionnels qui gèrent les parkings affichent correctement les prix à l’entrée. Comme à chaque fois qu’une loi de consommation est appliquée, des dérapages surviennent pour piéger les consommateurs.