Lorsque deux personnes décident de se séparer après avoir vécu quelques années ensemble, cela entraîne forcément un chamboulement des habitudes et pour le logement, c’est un réel bouleversement. Chacun doit partir de son côté et l’habitation principale n’est plus qu’un bon ou mauvais souvenir. Une étude parue hier nous renseigne sur le devenir de ces personnes qui décident un jour de claquer la porte à la vie commune.
Selon une nouvelle enquête de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS) parues dans les médias démontrerait que les coupes qui se séparent ont ensuite du mal à se reloger correctement. La difficulté à payer le loyer devient un problème récurrent, l’habitation est souvent exiguë et parfois dégradée. Les familles monoparentales et les parents seuls dont l’enfant vit ailleurs sont davantage pénalisés que les familles dites traditionnelles. Lorsqu’un couple décide de changer la direction de sa vie, les finances sont alors divisées par deux et les dépenses quotidiennes deviennent un réel casse-tête.
Après la séparation, les difficultés pour le logement s’enchaînent
D’après cette enquête, 33% des familles monoparentales seraient locataires d’un logement social contre 18% des familles recomposées et 14% des familles traditionnelles. Malgré les aides au logement comme l’APL, 20% auraient en fin de compte des difficultés à payer le loyer. Les parents qui vivent seuls rencontrent aussi des difficultés financières liées au frais du logement environ pour 29%.
Le logement aura tendance à se réduire pour les couples séparés
Une grande majorité de personnes qui se séparent optent pour un logement plus petit environ 24 m2 en moins que les familles traditionnelles. Les familles monoparentales vivent principalement en ville dans un logement social ancien et qui aurait besoin d’un sérieux rafraîchissement, cette situation incombe à 59% de personnes et 29% vivraient même dans un logement insalubre avec des enfants. Cette étude montre en conclusion que 12% des familles monoparentales résident dans des logements où les conditions de vie sont à revoir contre 8% pour les familles recomposées et 6% pour celles dites traditionnelles. Se séparer est bien souvent une épreuve pour de nombreuses personnes et les ressources financières faibles peuvent rapidement déboucher sur la précarité.
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