Les femmes et les hommes sont-ils égaux face à la grippe ? Elle devrait s’installer d’ici quelques jours avec plus ou moins d’intensité, ce virus a pris du retard, les températures douces n’ont pas favorisé son apparition, mais le retour de l’hiver devrait dans les prochains jours voir réapparaître la grippe avec tous ces désagréments. Les femmes sont-elles plus résistantes face à ce virus que les hommes ? Les hormones sexuelles féminines permettraient-elles de mieux lutter contre ce virus ?
Certaines maladies respiratoires peuvent être plus sévères chez la femme, mais cela dépend en partie de l’âge et du statut hormonal. Certaines qui suivent un traitement hormonal pourraient à contrario être mieux protégées durant les épidémies de grippe, en conclusion, les femmes sont-elles plus aptes à combattre ce virus hivernal ? La réponse semble-t-il n’est pas aussi simple à mettre en place, il existe des facteurs qui peuvent faire varier la protection des femmes vis-à-vis de ce virus, en effet, les niveaux d’œstrogènes sont périodiques chez les femmes prémonauposées, il est donc évident que l’effet protecteur peut être différent selon la période par rapport à la population générale.
Les hormones sexuelles protègent les femmes de la grippe
Le virus de la grippe se plait avec le froid, cela lui permet de mieux vivre et ainsi de perdurer. L’homme est-il plus vulnérable que la femme vis-à-vis du virus de la grippe ? Selon une étude américaine qui a été publiée dans la revue l’American Journal of Psychology, les œstrogènes qui sont les hormones sexuelles de la femme auraient un effet protecteur contre le virus de la grippe, pour arriver à de telles conclusions, les chercheurs de l’université John Hopkins située à Baltimore dans le Maryland ont contaminé des cellules nasales féminines et masculines au virus de la grippe en les protégeant d’œstrogènes, les cellules féminines ont montré une meilleure résistance quant aux cellules masculines traitées de façon similaire ont montré que la charge virale était plus faible.
Les hommes sont donc plus vulnérables que les femmes
Faut-il en conclure que les œstrogènes auraient des effets protecteurs ? D’autres études avaient déjà mis en évidence que les hormones sexuelles féminines avaient des propriétés antivirales contre Ebola, le VIH et les hépatites, ces conclusions ont été avancées par la responsable de cette enquête. Il faudra attendre encore quelques mois pour connaitre avec précision les ravages du virus de la grippe en 2016, ce virus qui revient chaque année à la même époque, les hommes et les femmes doivent malheureusement s’y préparer.
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