Lorsque les clients décident de passer une bonne soirée dans un restaurant, la déception est bien souvent au rendez-vous mis à part la nourriture parfois quelconque, il existe un domaine qui peut être rédhibitoire, l’hygiène n’est pas toujours présente dans nos restaurants préférés, les cheveux dans l’assiette, les couverts plus ou moins propres, les toilettes sales et dans le pire des cas, les excréments de rats ou de souris parmi la cuisine. L’association nationale de défense des consommateurs et des usagers (CLCV) a réalisé une enquête auprès de 1500 restaurants de la capitale et 200 restaurants dans la région d’Avignon.
8% des restaurants à Paris doivent améliorer l’hygiène
Les résultats de cette enquête ont été publiés dans le quotidien le Parisien et malheureusement, ils ne sont pas à la hauteur des espérances souhaitées bien au contraire. Dans la capitale, seulement 34% des restaurants ont un bon niveau d’hygiène, 58% sont « acceptables » et 8% doivent absolument améliorer la propreté de leur établissement. Dans la ville d’Avignon, les résultats obtenus sont nettement meilleurs avec 64% des restaurants qui ont reçu une très bonne note. Il est possible de consulter la liste des restaurants testés sur le site du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Jouer la transparence avec un système de notation
Le but du ministère est de donner la parole aux consommateurs avec un système de notation, des flashes codes ont été remis aux patrons de restaurants afin que les clients puissent établir au mieux l’hygiène de leur établissement plébiscité. Les résultats des notes peuvent être affichés ou non, peu de restaurants ont joué le jeu de la transparence seulement 4% ont mis en évidence les notes contre 29% à Avignon.
Afficher les contrôles d’hygiène, la volonté de la CLVC
La France n’est pas seulement Paris et bien heureusement, il existe à travers le pays des endroits sympas où l’on mange bien et/ou la propreté est impeccable. Depuis 2002, une hausse d’infections alimentaire a été détectée dans les restaurants et selon l’institut de veille sanitaire, la restauration commerciale représentait le plus haut taux d’infections alimentaire en 2013, 39% contre 33% en restauration collective et 28% à domicile. Dans un communiqué, la CLVC souhaiterait un affichage des contrôles d’hygiène, cela existe déjà à New York et en Angleterre et l’association voudrait même que ce système s’étende à la restauration collective, « aux boulangeries, aux boucheries, et aux grandes surfaces ».
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