Il y a déjà un mois que ce père de famille a perdu la vie à la suite d’un essai clinique, plusieurs controverses sont venues alimenter cette malencontreuse affaire. Selon le quotidien Le Figaro, donner une telle dose de principes actifs à plus de cinq personnes en même temps était fortement risqué, ces révélations ont été faites par des experts de la commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST). Le médicament qui est en cause aurait-il manqué de transparence sous couvert de la sécurité industrielle ? Aujourd’hui d’autres révélations viennent mettre de l’huile sur le feu et remettre en cause la viabilité de cet essai clinique.
La molécule aurait tué des chiens avant le drame de Rennes
Trois enquêtes ont été menées depuis le décès de ce volontaire en janvier dernier et le 17 février, les experts nommés pour conduire et instruire le dossier avaient estimé que tous les tests préalables pratiqués sur les animaux avaient été conformes et sans aucun effet indésirable, l’essai clinique sur l’homme était donc autorisé. Ses conclusions sont aujourd’hui remises en question par le quotidien et selon ses informations, la molécule aurait lors des tests sur les chiens provoqué la mort de plusieurs d’entre eux. Cet essai clinique a tout de même causé le décès d’un volontaire et même si cette personne était avertie des risques encourus, ce médicament était-il prêt pour l’homme ?
Le dossier de cet essai clinique reste très complexe
Cette affaire est très complexe et manque vraiment de transparence. L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait seulement relevé sur les tests effectués à Rennes, une gestion de la crise pas très au point, mais rien n’avait été reproché au laboratoire, jugeant que l’essai avait été réalisé dans la conformité la plus absolue. L’agence sanitaire française chercherait-elle à dissimuler la vérité au grand public ? Les essais cliniques sont-ils vraiment sécurisés en France ? Au vu de ce dossier ou un volontaire est décédé, des suspicions sont inévitables.
Les doses pour les chiens auraient été beaucoup plus fortes
Si véritablement des chiens sont morts au cours des tests pourquoi avoir entrepris de les administrer à l’homme ? La position de l’ANSM est aujourd’hui délicate et connaitrons nous un jour la vérité ? Le laboratoire a simplement déclaré pour sa défense que les doses données aux chiens étaient supérieures à celles administrées à l’homme. Le volontaire de Rennes aurait reçu une dose 100 fois inférieure à celle donnée à l’animal.
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