Les automobilistes se posent désormais des questions pour savoir s’ils achètent un diesel, car la réputation de ce carburant est négative. En parallèle, un rapport du CNRS se dévoile sur la toxicité 20 ans plus tard.
L’expertise du CNRS sort de sa cachette 20 ans plus tard
Lorsqu’un potentiel client se rend chez un constructeur automobile, il peut éventuellement avoir une certaine réticence à opter pour un diesel. Ce dernier a été largement critiqué, le gouvernement envisagerait même de les supprimer, mais Ségolène Royal a demandé une expertise pour tenter de clarifier la situation. Toutefois, les ministres ainsi que François Hollande ne sont pas les seuls à s’être penchés sur la nocivité du diesel, car, en 1997, le CNRS partageait son expertise très inquiétante.
245 pages pour montrer la toxicité du diesel
C’est le journal Le Monde qui a dévoilé les conclusions de cette enquête dans ses colonnes. Intitulé « Diesel et santé », il donne rapidement le ton en lien les deux domaines, nous pouvons ainsi en conclure que ce carburant aurait un impact sur l’organisme qu’il soit positif ou négatif. Malheureusement, c’est la deuxième proposition qui se confirme à travers les 245 pages. En épluchant le contenu de 25 études, les membres du CNRS qui ont piloté cette expertise collective révèlent que les émissions peuvent provoquer des désagréments de taille puisqu’ils pointent du doigt « l’action mutagène et génotoxique des émissions ».
Le diesel est considéré comme un « cancérogène certain »
En 1997, les découvertes étaient donc inédites, elles auraient pu provoquer un véritable tsunami en France. Toutefois, l’OMS a également focalisé ses actions autour des conséquences du diesel. Il y a trois ans, elle décidait de placer le diesel dans la liste des « cancérogènes certains ». Si le monde politique s’était penché immédiatement sur le rapport du CNRS sans se soucier de l’importance qu’il aurait eue pour les constructeurs français, des mesures efficaces pour améliorer la santé auraient pu être mises en place.
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