Le virus Zika est au centre de deux nouvelles études, elles mettent en avant deux officialisations. LA première concerne malheureusement la microcéphalie, il s’agit d’une conséquence de la maladie. La transmission par voie sexuelle est aussi au rendez-vous.
La microcéphalie est bien une cause du virus Zika
Jusqu’à maintenant, la communauté de scientifiques avait de lourdes suspicions concernant le lien entre le virus Zika et la microcéphalie. Après une première étude, une seconde enquête vient d’apporter une officialisation. D’autres analyses sont indispensables notamment pour connaitre le degré de risque au cours de la grossesse. Les scientifiques estiment que l’exposition au premier trimestre est le plus grave, mais une enquête supplémentaire s’avère être indispensable.
Les résultats de cette enquête menée par les Centres Américains de Contrôle et de Prévention des Maladies ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.
Le virus Zika reste plusieurs semaines dans le sperme
Alors que le Brésil se prépare pour les Jeux olympiques de Rio, cette officialisation pourrait accroître les craintes chez les femmes enceintes. Ces dernières peuvent être infectées via le moustique tigre, mais également pendant un rapport sexuel. Un communiqué de l’AP-HP mentionne une étude réalisée par les chercheurs de leurs services ainsi que l’INSERM. Ils ont travaillé aux côtés de l’université d’Aix-Marseille et du Centre National de Référence des Arbovirus. Le virus a les capacités de persister dans le sperme même plusieurs semaines après une contamination.
Une contamination par voie sexuelle à nouveau identifiée
Pour rappel, la ministre de la Santé, Marisol Touraine avait demandé le port du préservatif dans les zones considérées comme à risque. D’autres études sont à nouveau nécessaires, car, pour l’instant, la durée de contamination via la voie sexuelle n’est pas déterminée. Les scientifiques sont invités à préciser cette période au cours de laquelle le rapport sexuel non protégé (pénétration ou oral) est risqué pour les partenaires.
En parallèle, le sol américain est confronté à l’invasion du virus Zika qui se révèle être beaucoup plus problématique que prévu.
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