Depuis le début de la semaine, le vide sanitaire a été lancé en France dans plus de 18 départements du sud-ouest. Cette décision représente un cap très dur pour tous les éleveurs de volailles. Le gouvernement veut mener une lutte acharnée contre la grippe aviaire.
Un vide sanitaire très coûteux pour les éleveurs de volailles
Cela durant plus d’un mois jusqu’au 16 mai prochain. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll a souligné que tous les bâtiments ayant abrités des volailles seront désinfectés ou maintenus vides au moins 21 jours. Cette restriction va très certainement avoir un impact défavorable sur les revenus financiers des éleveurs concernés, la filière est déjà en difficulté et c’est sans aucun doute une perte d’argent très importante. Selon le comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (CIFOG), les pertes pourront atteindre entre « 200 et 300 millions d’euros ».
L’Etat promet des aides de l’ordre de 130 millions d’euros
La secrétaire général du comité a déclaré dans les colonnes du Figaro que cette décision très restrictive entraînerait une perte de plus de 30% de la production annuelle. Plus de 4000 élevages sont directement sous le coût de cette décision d’interrompre la production soit 75% des canards et oies françaises. Le ministère de l’Agriculture pour pallier à ce manque à gagner a promis des aides à hauteur de plus de 130 millions d’euros.
Le foie gras de Noël pourrait être plus cher
Les éleveurs craignent également une perte de confiance de la part des consommateurs et cela principalement pour les fêtes de fin d’année où le foie gras reste un met très apprécié par les Français. Sera-t-il cette année sur nos tables de Noël ou du jour de l’an ? Une autre inquiétude pointe son nez, la hausse du prix du foie gras, car il y aura forcément une conséquence financière à tout cela. Les consommateurs recherchent de plus en plus la qualité, la traçabilité des produits et les amateurs de foie gras ne défient pas à la règle, iront-ils s’approvisionner à l’étranger ?
Même si cela demeure une éventualité, les Français recherchent avant tout le label rouge ou l’IGP sur les étiquettes. S’il faut payer quelques euros de plus pour un foie gras de bonne qualité, les consommateurs ne se détourneront pas de la filière française et puis si vous pensez au respect de l’animal, il reste toujours une autre éventualité, celle de ne pas manger de foie gras à Noël.
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