Cette interrogation est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Le professeur Bertrand Dantzenberg, président de « Paris sans tabac » a souligné que l’e-cigarette pourrait devenir un produit qui diminuerait la consommation de tabac chez les jeunes. Cette affirmation, les parents qui voient leurs enfants vapoter vont-ils être rassurés ? Lors du 1er sommet de la vape qui a été organisé en début de semaine dans la capitale a révélé les données 2016. L’e-cigarette ne serait pas une incitation au tabac, car la plupart des jeunes qui s’adonnent au vapotage ne prennent pas de nicotine dans leur e-liquide.
L’e-cigarette rappelle la forme et l’usage de la véritable cigarette
Elle simule la fumée, le terme électronique a été inventé dès 2005. Les utilisateurs préfèrent employer le terme de vapoter, vaper que celui de fumer et ils ne veulent pas assimiler l’e-cigarette au produit du tabac. Le premier dispositif a été rendu public et réalisé en 2003 par Hon Liz, un ancien pharmacien qui a déposé son brevet dès 2005. La plupart de ces e-cigarettes sont fabriquées en Chine. En 2013, l’Organisation mondiale de la Santé a conseillé de ne pas recourir à ce genre de produits, car il existe encore trop peu d’études tentant à démontrer que l’e-cigarette pourrait développer une dépendance à la nicotine chez les non-fumeurs.
Les premières études scientifiques sur l’e-cigarette sont apparues en 2005
Mais, les avis des experts et des autorités publiques ne sont pas assez nombreux pour juger ou non de la toxicité et de la dépendance de ce nouveau produit tentant à remplacer la consommation de tabac. Les produits chimiques contenus dans l’e-cigarette sont moindres par rapport à une cigarette dite traditionnelle. En septembre 2013, l’association 60 millions de consommateurs a publié que les tests réalisés sur plus d’une dizaine de modèles d’e-cigarettes avaient démontré la présence de molécules cancérigènes.
Une réduction des fumeurs chez les 12/15 ans
Les commentaires des scientifiques ont même émis le doute sur les recherches effectuées sur des souris de laboratoire et qui indiquaient que les poumons des rongeurs avaient été fragilisés par la vapeur respirée en les rendant vulnérables aux pneumonies et à la grippe. Les chiffres révélés par ce premier sommet sont tout de même encourageants, car entre 2013 et 2016, le taux de fumeurs chez les 12-15 ans est passé de 15,7 à 7,1%, le taux de vapotage est resté stable de 4,1% à 3,9% et chez les 16-19 ans, le taux de fumeurs exclusif ou non a baissé de 39,9% à 29%, le taux de vapotage de 8 ,3% à 9,2%.
Les conclusions du président de « Paris sans tabac » tient tout de même à rappeler que, de toute évidence, il est préférable pour la santé de ne pas fumer et de ne pas vapoter, et que l’utilisation de « l’e-cigarette doit être surveillée et encadrée ».
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