Obésité, diabète, hypertension artérielle, cancers, insuffisance cardiaque, la malbouffe est responsable en partie de tous ces maux. Les scientifiques avancent même l’hypothèse qu’elle aurait des impacts nocifs sur le fonctionnement du cerveau. Pour atteindre un niveau de plaisir ultime, nous avons besoin de manger toujours plus de fast food, de beignet, de chips, de produits transformés, le cerveau libère alors de la dopamine à forte dose. Il suffirait de revenir à une alimentation saine, équilibrée pour retrouver une bonne santé, une silhouette harmonieuse mais surtout une espérance de vie plus longue.
La malbouffe tue !
Les chiffres de l’organisation mondiale de la santé montre que le surpoids est un réel problème sanitaire, plus d’1,9 milliard de personnes à travers le monde est concerné par le surpoids, plus de 600 millions d’individus sont obèses selon un rapport publié par la FAO. Le Global Panel of Agriculture and Food Systems for Nutrition a publié un rapport dès plus alarmant. La malbouffe tue plus que le tabac, l’alcool et le sexe réunis. Certains pays de la planète sont à la fois confrontés par la malnutrition et le surpoids, l’Europe risque fort d’être particulièrement touché par les problèmes de poids important dans les années à venir, en France, plus d’un tiers de la population est concernée.
La malbouffe est un véritable fléau silencieux
Si les hommes ne changent pas, les perspectives sont mauvaises, voire problématiques. Par rapport à 2005, l’obésité risque de doubler en Chine, au Nigéria, en Ethiopie, les cas de diabète devraient se multiplier par deux. Le rapport met en évidence l’ampleur de l’action qui devrait être mise en place pour combattre ce fléau. La lutte devrait être similaire à celle du Sida, du paludisme. Si rien n’est entrepris sérieusement, la population va réduire son espérance de vie.
Le rapport propose de recentrer la politique agricole sur des aliments de qualité, les femmes, les enfants doivent absolument être au cœur des responsabilités à adopter dans un futur proche, il ne s’agit plus de se remplir de tous ces produits gras et sucrés, transformés, mais de privilégier une alimentation saine faite de produits non modifiés. Le panel met en évidence que « le système actuel ne se concentre pas assez sur la qualité« . Les consommateurs ont-ils vraiment conscience de la gravité de la situation ?
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