Alors qu’Halloween est programmé dans quelques jours avec les distributions en abondance de bonbons, une association s’est intéressée à tous ces produits destinés aux enfants. Il y aurait des traces de nanoparticules de dioxyde de titane dans plus d’une centaine de références, bonbons, chocolats et autres sucreries plébiscités par les plus jeunes.
Ce nanoparticule sous le nom de E171 est un pigment blanc utilisé comme additif alimentaire. Agir pour L’environnement a mené l’enquête auprès de plus d’une quinzaine d’enseignes de supermarchés. Ils ont été découverts dans des sucreries très prisées par les enfants, les gâteaux Lu, les Têtes Brûlées, Malabar, Skittles, M&M’s, chocolat Milka…
La fête d’Halloween est originaire des Iles Anglos-Celtes
Elle été introduite aux Etats-Unis, au Canada après l’arrivée d’émigrants Irlandais, Écossais à la suite de la grande famine en Irlande entre 1845 et 1851. La tradition moderne veut que les enfants se déguisent avec des costumes le plus effrayant possible, sorciers et autres vampires, ils vont ensuite sonner à toutes les portes pour récupérer des friandises. Jack O Lantern est sans aucun doute le personnage le plus emblématique de cette fête, il vient d’un vieux conte Irlandais. L’évènement principal reste la chasse aux bonbons mais à quelques jours de cette fête populaire de plus en plus présente en France, les nanoparticules découverts dans les sucreries vont-elles jeter un froid sur les distributions de gourmandises ?
Des nanoparticules de dioxyde de titane dont la taille varie entre 1 et 100 nanomètre
Ils sont microscopiques, c’est pourquoi, ils peuvent franchir la barrière de l’intestin, du cerveau, des reins, se répandre dans tout le corps. Actuellement le dioxyde de titane est classé cancérigène probable si inhalé par le centre international de recherche sur le cancer. Cette présence de E171 est tout à fait autorisé, l’agence Européenne de sécurité des aliments vient d’ailleurs d’en renouveler l’autorisation en septembre dernier. Les enfants sont en première ligne car ils consomment deux à quatre fois plus de titane que les adultes du fait de leur préférence pour les sucreries. Faut-il alors craindre de ces nanoparticules autorisés ? Halloween, c’est avoir peur mais là, c’est la santé des enfants qui est en jeu.
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