Le conseil que l’on pourrait donner, c’est qu’au moindre doute, il faudrait consulter un professionnel de santé afin de connaître avec précision l’état mental. La peur du diagnostic est souvent une raison de toujours repousser l’inévitable, la non information est également une problématique dans ce domaine. On entend beaucoup parler de la maladie d’Alzheimer sans vraiment savoir les vrais symptômes, ils ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
La durée de la maladie d’Alzheimer varie d’une personne à l’autre allant de 5 à 20 ans
Les troubles de la mémoire sont les premiers symptômes qu’il faut prendre en compte. Le patient a de plus en plus de mal a se souvenir de faits récents, ceux anciens sont par contre bien conservés. Au fur et à mesure que la maladie se développe dans le cerveau, une difficulté à trouver les bons mots et une perte progressive de la parole s’installent ainsi qu’une agressivité ou une apathie. Aux stades avancés de la pathologie, les personnes deviennent de plus en plus dépendantes. Les patients décèdent non pas à cause de la maladie mais à la suite de complications : infection, dénutrition, arrêt cardiaque. Les trois professionnels de santé à consulter en cas de doute sont le médecin généraliste, le neurologue, le neuropsychologue. Le mot Alzheimer fait peur, pourtant si le trouble est diagnostiqué très tôt, l’évolution de la maladie peut être retardée.
Pourquoi les patients refusent-ils la vérité ?
Aujourd’hui, plus de 50% des malades ignorent qu’ils sont atteints de cette maladie dégénérative du cerveau. Face à ce triste constat, une association lance une campagne d’information afin de déclencher le diagnostic précoce. Sur plus de 2900 personnes interrogées, près de la moitié avouent ne préfèrent pas savoir, elles ne consulteraient pas de médecin. Trois raisons sont invoquées, la peur du diagnostic, l’absence d’un traitement curatif, le manque d’informations selon les propos soulignés par la directrice de l’association en charge de cette campagne. Cette pathologie touche environ plus de 800.000 personnes en France, au vu de l’allongement de l’espérance de vie, ce chiffre risque de s’accroître d’ici 2020.
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