L’avortement est interdit en Argentine, toutefois, lorsque la grossesse survient après un viol ou que la vie de la mère est en danger, il peut être autorisé. La fillette de 10 ans se plaignait de maux de ventre, hospitalisée, les médecins ont pu constater qu’elle était enceinte depuis plus de 32 semaines. L’oncle serait responsable de ce viol, il pourrait être incarcéré pour abus sexuel aggravé s’il est reconnu coupable. L’autre fillette a été violée sans doute par son beau père, toutes deux sont malheureusement victimes de maltraitance.
Les deux fillettes âgées ont sans doute été victimes de viol, des faits trop souvent observés dans le monde entier
L’abus sexuel sur un enfant implique dans plus de 90% des cas des séquelles graves, les victimes sont physiquement, psychologiquement détruites. Dans plus de 60% des cas, la victime connait son agresseur, qui est soit un parent proche, un voisin, un ami de la famille. L’enfant n’est pas toujours capable de dire ce qu’il vient de vivre mais certains changements de comportement peuvent mettre un adulte attentif sur la piste de la maltraitance. Chaque année, des centaines de millions d’enfants sont victimes de l’exploitation, d’abus, de viols dans le monde entier. Parfois, ils sont enlevés de force de leur foyer pour être vendus à des réseaux de prostitution. Les conséquences restent dramatiques, leur santé mentale et leur physique sont gravement altérés.
On estime à plus d’un million d’enfants qui sont exploités par l’industrie du sexe
Le viol est dans la plupart des pays un crime défini comme étant une relation sexuelle sans consentement des deux parties, un enfant en dessous de la majorité sexuelle ne peut consentir à ce genre de rapport (l’âge de cette majorité varie selon les pays). En France, la législation interdit les rapports sexuels entre un mineur de 15 ans et un majeur. La violence sexuelle serait en Afrique du sud la plus élevée au monde. En seulement 48 heures, l’Argentine a été secouée par deux cas de grossesses prématurées. Les deux fillettes devront mener leur grossesse à terme, les parents des victimes devront décider alors s’ils veulent élever ces enfants ou les faire adopter.
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