Les débris de plastique recouvert par les algues, les bactéries donnent aux poissons l’impression que c’est leur nourriture sauf qu’ils ingèrent nos détritus. C’est le constat alarmant que vient de démonter une nouvelle étude menée par des chercheurs californiens, les résultats sont parus dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society. Certains se retrouvent au fond des océans pour le plus grand malheur de la faune aquatique.
Huit milliards de sacs en plastique sont jetés dans la nature chaque année en Europe
Le plastique, un vaste débat, c’est un danger mortel pour la faune car tous les animaux le confondent avec leur nourriture habituelle, plus d’un milliard d’animaux marins périssent chaque année après avoir ingéré du plastique. Le soleil, la lumière, les vagues réduisent le plastique en micro fragments qui flottent dans l’eau, ils sont ensuite colonisés par les algues, les poissons sont attirés par l’odeur, ils avalent ce mélange nocif. Les poissons mangent nos détritus puis nous les dégustons, ce qui revient à dire que nous mangeons nos propres déchets. Les sacs plastique, nous en utilisons tous, la plupart du temps, ils ne servent qu’une seule fois, leur vie est dérisoire comparée aux siècles qu’il faudra pour leur décomposition. Un drame qu’il faudra bien un jour résoudre car la nature est en sursis, résistera t-elle encore longtemps ?
Les mers, les océans sont devenus des poubelles à ciel ouvert
Sur le site Fimm, on apprend qu’en mars 2012, un cachalot s’est échoué sur une plage andalouse, on a retrouvé dans son estomac plus de 17 kilos de plastique, les causes de sa mort serait due à une perforation de son estomac. De nos jours le plastique est partout. Dans l’étude, le constat est alarmant, les poissons le mangent car ils sont trompés par l’odeur. Cette ingestion peut conduire à une accumulation de produits toxiques tout au long de la chaîne alimentaire, chaque nouveau prédateur se nourri des débris avalés par le précédent. Selon l’ONU, si les choses n’évoluent pas positivement très vite, en 2050, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons.
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