Une étude vient de confirmer les effets de la viande rouge même consommée en petite quantité. Elle peut augmenter le risque de cancer de l’intestin. En France, aujourd’hui, la consommation de la viande est en baisse, 46 grammes par jour soit 12 grammes de moins qu’en 2007. La charcuterie est quant à elle passée de 35 à 29 grammes par jour en dix ans.
Les nitrites mis en cause
Riche en fer, en protéines, la viande rouge n’est pourtant pas à bannir complètement de l’alimentation. Elle doit être consommée avec modération et surtout la viande transformée est quant à elle à éviter au maximum. Dans la charcuterie, deux additifs sont pointés du doigt, le nitrate de potassium et le nitrite de sodium, ils sont ajoutés pour la couleur rose caractéristique du jambon. La viande rouge serait responsable du risque de développer un cancer des intestins. Les chercheurs ont déterminé les raisons. En cause, l’hème, une partie de l’hémoglobine du sang qui se lie à l’oxygène pour lui permettre d’être transporté dans le corps. Elle donne la couleur rouge à la viande. Pour notre santé et celle de notre planète, il faudrait consommer 80% d’aliments d’origine végétale et 20% animale.
30 à 40% d’origine animale dans notre alimentation
L’idéal serait de diviser par deux cette quantité comme le rappelle un docteur en nutrition humaine. Santé Publique France recommande de manger 500 grammes de viande rouge par semaine, mais réduire encore cette limite diminuerait le risque de cancer de l’intestin. L’OMS avait déjà alerté sur le potentiel cancérogène de cette catégorie d’aliments. Les personnes qui consomment 76 g de viandes transformées par jour auraient 20% plus de risque de développer un cancer, cela équivaut à trois tranches de jambon par jour. Si la filière concernée peut se sentir lésée, c’est plutôt le contraire pour notre corps qui au vu d’une telle consommation de viande rouge même moindre peut se trouver fragilisé et il peut développer un cancer de l’intestin.
La viande rouge et les versions transformées
La viande rouge fait référence à toutes les viandes issues des tissus musculaires des mammifères comme le boeuf, le mouton, le veau, la chèvre, le porc, l’agneau d’après les définitions de l’OMS. Les viandes dites transformées sont celles qui ont subi un processus de salaison, de fumaison ou fermentation afin de rehausser la saveur ou d’améliorer leur conservation. Il s’agit de la charcuterie, des produits industriels, conserves de viandes, sauces à base de viande, pâtés, corned-beef, saucisses pour hot dog… Les intestins représentent la partie de l’appareil digestif allant de l’estomac à l’anus. Cette structure peut être impactée par deux grands types de cancers, celui de l’intestin grêle et colorectal. Une alimentation équilibrée permet d’en diminuer le risque.
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