La greffe peut sauver des vies et Annecy vient de franchir un cap important. Une autorisation a donc été accordée à l’hôpital.
La greffe a toujours le pouvoir de sauver la vie d’un patient et c’est pour cette raison que des campagnes pour les dons d’organes sont organisées. Toutefois, le nombre de greffons ne semble pas suffisant puisqu’il est nécessaire de l’augmenter. Pour cela, divers pays comme les Pays-Bas, le Canada ou les États-Unis ont mis en place un nouveau procédé. Ce dernier consiste à prélever des organes sur des patients qui se retrouvent dans le coma, mais ils n’auront pas la possibilité d’en sortir.
Augmenter les greffes avec ces nouveaux prélèvements
Avec ce coma irréversible, le corps médical propose parfois d’arrêter les soins ou de les limiter, car ils n’ont plus une réelle utilité. Dans ce cas de figure, le prélèvement d’organes est possible dans le but de proposer une greffe à un autre patient. Désormais, cela est possible en France puisque l’hôpital d’Annecy a obtenu une autorisation de la part de l’Agence de la biomédecine. Jusqu’à maintenant, le prélèvement d’organes sur les patients était possible lorsqu’ils étaient déclarés en mort cérébrale. Avec cette technique, il sera donc possible d’augmenter le nombre de greffes, ce qui devrait permettre de réduire le temps d’attente des patients et de sauver davantage de vie.
Le sujet des greffes à aborder avec les proches
Le prélèvement d’organes dans ces conditions se fera après une discussion avec la famille. Il est également vital d’évoquer le sujet avec les proches pour qu’ils puissent transmettre les dernières volontés si toutefois un malheur se produit. Il est par conséquent primordial d’avoir cette discussion en amont. Il faut noter que le don d’organes est généralement compliqué à aborder avec les familles qui se trouvent en plein désarroi face à la perte d’un être cher. Pour l’instant, ces prélèvements concerneront les reins, mais les poumons et le foie seront également concernés prochainement.
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