Pierre Palmade : la justice va-t-elle lui accorder un aménagement de peine ?

Depuis le 9 décembre 2024, Pierre Palmade est incarcéré à la prison de Bordeaux-Gradignan. Mais l’humoriste pourrait bientôt voir sa situation changer. En effet, ce mercredi 26 mars 2025, un juge d’application des peines doit statuer sur sa demande d’aménagement. Va-t-il pouvoir finir sa peine sous bracelet électronique ?

Un accident aux lourdes conséquences

L’affaire remonte à février 2023. Ce jour-là, Pierre Palmade prend le volant après avoir consommé de la cocaïne et d’autres stupéfiants pendant trois jours sans dormir. Sur une route de Seine-et-Marne, il percute de plein fouet une autre voiture. Bilan dramatique : une femme enceinte perd son bébé, et deux autres victimes sont grièvement blessées.

En novembre 2024, la justice le condamne à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour « blessures involontaires aggravées ». Depuis, il est placé à l’isolement pour des raisons de sécurité.

Une demande motivée par des raisons de santé

Seulement trois mois après son incarcération, l’humoriste demande un aménagement de peine sous bracelet électronique. Ses avocats avancent plusieurs arguments :

Des problèmes de santé nécessitant un suivi régulier
Une obligation de soins pour traiter ses addictions
Des conditions de détention strictes, avec un isolement qui pèse sur son état psychologique

Malgré ces éléments, la justice pourrait être réticente à lui accorder cet aménagement en raison de la gravité des faits et de son passé judiciaire marqué par des problèmes de consommation de stupéfiants.

Quelles options pour la justice ?

Plusieurs scénarios sont envisageables :

Décision du juge	Conséquences
Rejet de la demande	Pierre Palmade reste en prison jusqu’à la fin de sa peine
Acceptation sous conditions	Il purge sa peine chez lui, sous surveillance stricte
Sursis avec obligation de soins	Un suivi médical renforcé est imposé

Une affaire qui divise l’opinion

Cette affaire suscite des réactions contrastées. Certains estiment que l’humoriste doit assumer pleinement sa peine derrière les barreaux, tandis que d’autres considèrent qu’un suivi à domicile serait plus adapté à son état de santé. Quelle que soit la décision du juge, elle ne manquera pas de faire débat.