Le 14 juillet a été synonyme de dérapages en France et comme d’habitude, ce sont les voitures qui ont été les premières victimes. Impossible de faire une fête sans ces débordements qui gangrènent les villes.
Alors que dans des communes, le 14 juillet s’est déroulé parfaitement sans le moindre dérapage notamment lors du tir du feu d’artifice, d’autres maires ne peuvent pas en dire autant. En effet, les nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet ont été marquées par des affrontements avec la police et la gendarmerie. Des personnes n’ont pas hésité à brûler les véhicules stationnés dans les rues qui n’avaient rien demandé à personne. Le ministère de l’Intérieur a tout de même fait une déclaration glaçante.
Une forte augmentation des gardes à vue au cours du 14 juillet
En effet, une hausse de 23 % par rapport au 14 juillet 2014 a été observée en ce qui concerne les voitures brûlées. Ces dernières jonchent donc les communes et notamment celle de Paris ou de Seine-Saint-Denis. Pour rappel, la France est au centre du plan Vigipirate, car des attentats ont été référencés depuis le début de l’année. Les CRS et les forces de l’ordre ainsi que la gendarmerie sont donc mobilisés sur le territoire et les policiers ont procédé à une multitude d’arrestations. Comme le mentionne France Info TV, il y a tout de même eu une hausse de 68 % du nombre de garde à vue au cours de ces deux nuits.
Le 14 juillet a été jonché de voitures brûlées et de débordements
Le gouvernement a souhaité réagir face à ces mouvements de foule alors que le défilé du 14 juillet était placé sous surveillance à cause de la menace terroriste. François Hollande a même révélé que des attentats avaient été déjoués ces derniers jours sur le sol français. La situation n’est donc pas rassurante et cela explique l’envolée du nombre de placés en garde à vue. En parallèle, les forces de l’ordre ont été contraintes de subir des jets de pétards et même de projectiles.
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