L’Australie a envoyé sa réponse à Brigitte Bardot à propos de l’abattage des chats sauvages. Le commissaire australien vient de lui adresser une lettre en réponse aux condamnations qu’elle avait dénoncées au mois de juillet dernier en mettant l’accent sur l’abattage abusif des chats sauvages afin de protéger d’autres espèces animales qui seraient en danger dans ce pays.
La lettre qui a été adressée à Brigitte Bardot est très détaillée et elle comporte plus de trois pages, elle a été écrite le 9 octobre dernier. Deux millions d’animaux seraient concernés par ces empoisonnements délibérés de la part du gouvernement. Le commissaire revient dans cette missive sur l’engagement formidable qu’entreprend Brigitte Bardot pour sauver et protéger les animaux, mais il lui rappelle que son pays recense plus 500.000 espèces et il insiste sur le fait que plusieurs d’entre elles ne sont présentes qu’en Australie, il lui précise que 29 espèces ont disparu en 200 ans, ce qui représente plus de 39% des extinctions de mammifères.
2 millions de chats abattus dans le cadre du sauvetage du bandicoot entre autres
Les chats sauvages tueraient environ cinq animaux chaque nuit, ils seraient responsables de la disparition du « petit bilbi et du bandicoot », deux petits marsupiaux et c’est pour cela que l’Australie a pris cette décision d’éradiquer en nombre suffisant les chats sauvages, mais cette mesure ne concerne pas les félins domestiques. Le commissaire rappelle dans sa lettre que l’Australie a le soutien d’ONG très importante et qu’elle collabore avec des écologistes, des scientifiques.
Un abattage caractérisé comme cruel, mais nécessaire pour l’Australie
La fondation Brigitte Bardot n’est pas très convaincue par ces déclarations et le porte-parole a estimé dans « 20 Minutes » qu’au lieu d’abattre ces animaux en grand nombre, il serait bien plus judicieux de procéder à des stérilisations afin d’éviter leur prolifération excessive. Brigitte Bardot au mois de juillet dernier a été horrifiée de cet abattage cruel, plus de 2 millions de chats ont effectivement été sacrifiés et selon ces mots il s’agit « d’un génocide animal ». Brigitte Bardot n’a pas fait connaitre son opinion à la suite de cette lettre.
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