Un plan de lutte contre le gaspillage alimentaire sera mis en place dès 2017 dans les cantines scolaires, on estime malheureusement que 20 à 40% du budget d’un établissement scolaire part à la poubelle. Le Doggy bag à la Française arrive dans nos restaurants.
Quelque soit la mesure mis en place, il est urgent d’arrêter tout ce gaspillage. L’agence de l’environnement, de la maîtrise de l’énergie mis en évidence par le Parisien propose des mesures anti-gaspillage, plus de 300.000 tonnes de nourriture pourraient être épargnées. Il est important de rappeler qu’un tiers des produits alimentaires sont perdus entre le producteur et le consommateur.
Le gaspillage alimentaire est une affaire qui concerne tout à chacun
Comment lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire ? Sommes-nous responsable de tout ce gâchis ? Le gaspillage se poursuit jusqu’à l’assiette. Le consommateur est souvent le premier à être incriminé pourtant c’est toute la filière qui est concernée. Selon une étude de l’ADEME de 2016, plus de 18% de la production alimentaire destinée à la consommation serait gaspillé chaque année, 32% pour la production agricole, 21% pour la transformation, 14% pour la distribution, 16% pour la restauration, 15% pour le consommateur. Que mettons-nous à la poubelle ? Les restes de repas, les fruits, les légumes, les produits entamés, ceux non déballés, le pain.
Ce gaspillage a un impact sur l’environnement
Gaspiller des aliments entraîne forcément des effets négatifs sur les ressources d’eau, les surfaces agricoles. Jeter de la nourriture favorise les émissions de gaz à effet de serre, les camions roulent davantage, quant on sait qu’un yaourt fait 9000 kilomètres entre le producteur et le consommateur, le terme gaspillage prend alors tout son ampleur. Plus d’une personne sur neuf souffre de sous alimentation dans le monde, soit plus de 795 millions d’individus.
Jeter de la nourriture, c’est aussi jeter de l’argent
Durant plusieurs mois, cinq enseignes de grande distribution ont accepté de collaborer avec l’ADEME en vendant des produits proches de la date de péremption, de proposer l’aide de vendeurs pour la vente des fruits et les légumes afin que les consommateurs n’abîment plus les produits. Des gestes simples qui ont porté leurs fruits, en seulement trois mois, le gaspillage a diminué d’un quart soit 160 tonnes de nourriture n’ont pas été jetées, plus de 700 millions d’euros économisés. Ces plans d’action vont-ils s’étendre à toute la France ? Les consommateurs vont-ils jouer le jeu afin que le gaspillage alimentaire diminue ?
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