L’association 60 millions de consommateurs a voulu avec cette nouvelle étude percer à jour les mystères non dévoilés jusqu’à présent de la composition de certaines protections périodiques. Tous ces articles sont indispensables aux femmes, serviettes, tampons, sont-ils vraiment sans danger pour la santé ? Pourquoi les industriels refusent-ils encore d’en dévoiler la composition ? Il est pourtant primordial de connaitre avec précision les composés d’un tampon ou d’une serviette avant de les utiliser.
Des traces de produits inquiétants dans les serviettes et tampons
Les résultats détaillés de cette étude sont à consulter dans le numéro « 153 » de 60 millions de consommateurs. Les industriels ont accepté de lever le voile sur la composition de ces produits après plusieurs tentatives de l’association. Depuis déjà plusieurs mois, elle tente de mettre un nom sur tous les composants de ces produits féminin. Des analyses ont décelé des produits toxiques dans cinq des onze références testées, des traces de polluants industriels ont été mises en évidence dans les marques OB et NETT et dans une référence de la marque Tampax, des sous produits liés aux traitements des matières premières et dans les protèges slips Organyc qui est pourtant bio, une substance active du désherbant Roundop a été décelée et dans une serviette Always un insecticide a été mis à jour. Tous les relevés sont très faibles, mais il faut tout de même noter que c’est loin d’être rassurant.
Une pétition en ligne lui donne accès au ministère de la Santé
Une expertise est vivement souhaitée et l’association 60 millions de consommateurs a alerté la direction générale de la santé, le cabinet de la ministre de la Santé et la répression des fraudes. Mélaniev Doerflinger, une jeune étudiante en troisième année de licence d’histoire à Paris s’est intéressée à la composition des tampons et avec cette prise de conscience, elle a mis une pétition en ligne, plus de 180.000 signatures pour alerter les politiques, elle sera reçue le 10 mars prochain par le ministère de la Santé, une petite victoire. Les femmes ont le droit de connaitre la composition des produits périodiques qu’elles utilisent chaque mois surtout qu’ils sont en contact avec les parties intimes et que certains dérivés peuvent provoquer des effets indésirables plus ou moins grave. A quand la transparence ?
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