Additif E171 : une présence dans l’alimentation dont les effets sont méconnus

par | 11 Juin 2023

Additif

Il existe des centaines d’additifs, ils sont employés depuis fort longtemps. La conservation des aliments a commencé quand l’être humain a appris à protéger sa nourriture, les viandes ainsi que les poissons en les salant, les fumant. Les Égyptiens ont utilisé des colorants, des arômes afin d’augmenter l’attrait de leurs produits. Les Romains avaient quant à eux recours au salpêtre ou aux épices. Les cuisiniers ont incorporé à leurs préparations depuis la nuit des temps de la levure en tant qu’épaississant pour les sauces, les jus, de la cochenille comme colorant. La cuisine actuelle n’est guère différente sauf que les additifs modernes sont au centre de biens des polémiques sanitaires, c’est le cas pour l’E171.

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L’utilisation des additifs alimentaires est strictement réglementée

Pour être autorisé, un additif ne doit présenter au vu des données scientifiques aucun risque pour la santé des consommateurs. En France, leur présence doit être indiqué sur les étiquettes soit à l’aide du procédé E, soit en clair comme poudre à lever, bicarbonate de sodium. C’est la direction générale de la concurrence, de la consommation, de la répression des fraudes (DGCCRF) qui contrôle la présence des additifs dans les produits alimentaires. Certaines études ont montré que plusieurs d’entre eux étaient reconnus comme étant potentiellement cancérogènes : E123, E131,E142, E210 à E219, E249 à E252.

Le dioxyde de titane autrement appelé additif E171 est aujourd’hui dans le viseur de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, du travail

Cet additif serait capable de traverser la paroi de l’intestin pour se retrouver dans la circulation sanguine. Il est couramment utilisé dans l’industrie agroalimentaire pour la fabrication des bonbons, des gâteaux ou des plats préparés, des cosmétiques pour blanchir, ou opiacer les dentifrices. L’étude réalisée sur les rats ne permet pas de conclure que les effets seraient identiques sur l’homme, d’autres études sont nécessaires afin d’affiner ces premiers résultats afin de savoir si cet additif est potentiellement cancérogène. Selon l’ANSES, l’urgence n’est pas pour l’instant de faire peur aux consommateurs mais de les avertir, de les protéger. Affaire à suivre.

Additif, Pixabay – congerdesign
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Rédigé par Jade Bernard

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