Adolescents gothiques : les risques de dépression seraient multipliés par 3

par | 11 Juin 2023

Depression

Les adolescents gothiques sont déprimés, mais le pourcentage est trois fois plus élevé si on compare cette statistique avec des personnes du même âge qui ne partagent pas le même goût pour ce secteur. C’est une étude qui a mis en avant ces risques.

Les adolescents gothiques ne seraient pas épargnés par la dépression et elle aurait même tendance à être beaucoup plus présente. Il est judicieux de ne pas en faire une généralité, car de nombreux adolescents qui n’apprécient pas ce secteur peuvent être victimes d’une même sensation. Tous les parents sont donc invités à mettre en place une surveillance étroite concernant le comportement des enfants, mais la revue The Lancet met l’accent sur la mouvance gothique.

Les adolescents gothiques deviennent dépressifs en contact avec les autres

Les scientifiques proposent deux états, le premier concerne des adolescents gothiques qui deviennent déprimés par un effet de contagion. Les symptômes auraient donc tendance à se propager au sein d’un groupe. En parallèle, ils précisent que la mouvance est aussi réputée pour attirer des adolescents qui sont déjà déprimés et qui se réfugient dans ce domaine. De ce fait, une sorte d’effet de boule de neige est observée. Les chercheurs de l’Université d’Oxford insistent sur un point qui concerne le suicide.

Un état dépressif plus important pour les adolescents gothiques dès 15 ans

Selon eux, les adolescents gothiques ne sont pas plus nombreux à franchir le cap, mais ils sont toutefois plus vulnérables face à des problèmes de la vie courante ou des maladies. Ce mouvement est caractérisé par une attitude, des passions et surtout un code vestimentaire. Toutefois, des adolescents gothiques ont aussi la réputation d’être des adeptes de l’automutilation même si une nouvelle fois, il est important de ne pas établir une généralité. Dans tous les cas, 2300 adolescents appartenant à cette mouvance ont participé à cette étude et les chercheurs ont constaté qu’une appartenance dès 15 ans avait tendance à multiplier par trois les risques de dépression.

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Rédigé par Jade Bernard

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