Une jeune femme de 18 ans a été brûlée vive après avoir refusé de retirer sa plainte qu’elle avait déposée contre le directeur de son école. Elle avait été victime d’agression sexuelle. Après cinq jours de soins, elle est décédée à l’hôpital des suites de ses blessures. Son corps était recouvert à 80% de brûlures comme le rappelle le Dhaka Tribune dans un communiqué publié le 16 avril.
Les faits se seraient produits le 6 avril dernier
La jeune fille passait des examens dans l’école coranique où elle était étudiante. Des étudiants auraient attiré la jeune femme sur le toit afin de l’asperger de kérosène et de mettre le feu. Le directeur de l’école est accusé d’avoir commandité l’action. L’émotion est grande en ce vendredi 19 avril dans ce pays après le décès de cette jeune. La Première ministre s’est engagée à ce que toutes les personnes responsables de ce crime soient traduites en justice. Elle a été brûlée, car elle a refusé de retirer sa plainte pour harcèlement sexuel qu’elle avait déposée à l’encontre du directeur de l’établissement, des faits rapportés par la BBC.
Les femmes cachent leurs agressions
En effet dans ce pays, les femmes ont peur des représailles. Cette jeune fille a refusé de se taire, elle a payé le prix fort. Le policier qui a pris sa déposition a filmé avec son téléphone portable et la vidéo a été rendue publique sur les réseaux sociaux. La jeune a tenté de dissimuler son visage et le policier lui a répondu « c’est pas grand chose ». Suite à cette agression, la jeune femme a dû faire face à l’hostilité d’autres étudiants. Sa famille craignait pour sa sécurité. Malheureusement, elle est décédée d’une façon atroce, brûlée vive. Plusieurs manifestations demandent justice pour le meurtre de cette jeune femme. Les agressions sexuelles sont peu reconnues dans ce pays comme dans bien d’autres dans le monde.
Lapidation, brûlée vive, avortée
Les femmes sont encore aujourd’hui mal traitées à travers le monde, mal considérées, peu écoutées, mariées de force, elles sont la proie de tortionnaires odieux. Lapidées, brûlées vives pour avoir parler, pour avoir dénoncé une agression, un viol, en Occident, ce phénomène est très répandu. On estime que plus de 50 millions de femmes auraient été exterminées depuis trois générations. Les méthodes sont nombreuses, avortements sélectifs souvent tardifs et forcés. On noie les petites filles dans du lait ou on les étouffe avec du sel. Un geste souvent pratiqué par la mère ou la grand-mère paternelle. Des milliers de femmes sont victimes de crimes soi-disant d’honneur. Elles sont tuées pour être tombées amoureuses, pour s’être rebellées au village. Le viol en Inde est très répandu et non puni. Les femmes ne sont pas considérées comme des êtres humains. Les petites filles sont mariées de force et violées quotidiennement.
0 commentaires