L’alerte enlèvement est un dispositif qui permet de relayer via les médias écrits et à la télévision des informations concernant une disparition.
L’alerte enlèvement n’est pas toujours déclenchée, car plusieurs éléments doivent être comblés pour que le dispositif soit opérationnel. Généralement, à chaque fois qu’il a été mis en marche, il a pu permettre aux forces de l’ordre d’obtenir une piste pour retrouver l’enfant ou par exemple le bébé disparu. Aujourd’hui, ce dispositif est évoqué, car il a permis à une petite fille âgée de 7 ans qui avait disparu de Meurthe-et-Moselle d’être retrouvée saine et sauve à une centaine de km de son domicile.
L’alerte enlèvement français s’inspire d’Ambert Alert
Grâce à l’alerte enlèvement, le ou les ravisseurs ont peut-être paniqué et décidé de laisser l’enfant retourner dans sa famille. Plusieurs concepts sont mis en avant, il y a parfois une voix qui évoque les différents éléments aux côtés d’une photo. Ces derniers peuvent également défiler dans un bandeau. Couplées à la puissance des réseaux sociaux, les informations sont rapidement relayées. Ce dispositif a vu le jour il y a une décennie grâce à Pierre Bellanger. L’objectif consistait à s’inspirer du « Ambert alert » qui a été créé aux États-Unis en 1996 à la suite d’une disparition. Cette dernière concernait Amber Hagerman en 1996, l’enfant de 9 ans avait été kidnappée et tuée au Texas.
L’alerte enlèvement est une réussite après 14 utilisations
Le dispositif a une réelle importance, car dès la disparition les minutes sont comptées. Les États-Unis ont réalisé une enquête dont les résultats sont effrayants. Sur 621 enlèvements survenus sur le sol américain, 44 % des enfants ont été tués dans l’heure, 74 % jusqu’à 3 heures et 91 % dans la journée. Il faut savoir que l’efficacité de l’alerte enlèvement n’est pas remise en question et c’est le procureur de la République qui décide de le déclencher. En France, il a été utilisé à 14 reprises et le succès a été au rendez-vous.
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