L’allaitement est un procédé très avantageux pour les enfants, car il offrirait une protection supplémentaire par rapport au lait en poudre. Pourtant, malgré les recommandations, les Françaises arrêtent trop tôt cette alimentation.
Dès la venue au monde de l’enfant, l’allaitement est souvent un réflexe chez de nombreuses mamans, certains sont tout de même réfractaires et n’apprécient pas cette relation avec le nourrisson qui serait trop animale. Dans le cas contraire, entre la naissance et un mois, il y a plus de 43 % des nourrissons qui sont allaités, mais la prévalence a tendance à diminuer, car dès un an, ils ne sont plus que 3 %.
De nombreuses Françaises stoppent l’allaitement dès un mois
L’arrêt de l’allaitement est généralement motivé par plusieurs contraintes. Si la maman reprend son travail, il sera très difficile de lui proposer un lait maternel. La mère doit en amont tirer son lait et cela occasionne des désagréments. Le bulletin épidémiologique hebdomadaire s’est toutefois penché sur 18 000 bébés qui ont vu le jour en France. L’INSERM a ainsi souhaité identifier les différents problèmes qui causent l’arrêt de l’allaitement. Avec ces informations, les médecins seraient en mesure d’accompagner les parents pour leur proposer par exemple des aménagements dans le but de prolonger le plus possible cette méthode d’alimentation.
Un allaitement recommandé jusqu’à 6 mois
Même si les Françaises allaitent généralement jusqu’à 4 mois, la situation n’est pas optimum. En effet, l’Organisation mondiale de la Santé estime qu’il est intéressant pour la santé de l’enfant de prolonger l’allaitement. Dans un cadre optimisé, la maman devrait nourrir le bébé au sein jusqu’à six mois en optant uniquement pour cette solution. L’OMS préconise ensuite jusqu’à 24 mois d’offrir un allaitement partiel. Cette méthode est tout de même recommandée, car elle aide l’enfant à se développer et elle renforce son système immunitaire en réduisant les infections gastriques.
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