L’Allemagne a franchi, ce jeudi 19 février 2017, une étape importante, avec un plébiscite du Bundestag, en faveur d’une prescription, par un médecin, du cannabis, lorsque le praticien l’envisage, avec un sérieux réfléchi, comme recours, pour soulager un patient, souffrant à l’excès.
Le Bundestag a ouvert la voie, d’une seule et même voix de surcroît, pour une dépénalisation encadrée de l’emploi du cannabis, dans le cadre d’un usage médical, étant encadré
Le Bundestag n’a pas tremblé, face à un enjeu majeur, du registre de la santé publique, où dans d’autres pays, les débats sont terriblement plus houleux, concernant l’usage octroyé du cannabis, à des fins aux visées exclusivement thérapeutiques. Ce jeudi 19 janvier 2017, les députés, au nombre de 630, du la Diète fédérale allemande, se sont prononcés, sur la légalisation du cannabis, et ce à l’unanimité. Notons cependant que cette dépénalisation se fera, de façon très encadrée, au cas par cas, sur prescription médicale. Les patients, dont une souffrance est associée, très souvent à des « pathologies graves » (nous pensons aux cancers ou encore à la sclérose en plaques) se verront offrir, ce droit au délestage de leur fardeau quotidien, enfin du registre du soutenable, grâce à ces « thérapies alternatives », constituant un sillon, emprunté avec sérieux.
La prescription du cannabis, sur ordonnance, et délivrée en pharmacie, relève de l’appréciation ad hoc d’un praticien, et débutera en mars, avec la crainte éloignée d’abus récréatifs
Les patients allemands, avec pour précieux sésame, une ordonnance, étant indispensable, pour toute délivrance stricte, pourront se rendre dans les pharmacies, et se procurer, dans le cadre d’une légalité étant protocolaire, soit de l’extrait de cannabis et/ou des fleurs séchées. Le texte de loi comporte deux éléments essentiels : la prise en charge de l’ensemble des frais par les caisses d’assurance maladie, sans oublier une entrée en vigueur, qui est fixée pour le mois de mars de cette année civile 2017. La crainte entièrement justifiée, que ce dispositif médical, soit victime d’un hold-up, et détourné, avec une visée récréative, dans sa ligne de mire enfumée, est justifiée. L’Allemagne rejoint les pays européens, qui l’ont précédé dans le sens d’une légalisation, que nous pourrions qualifier de partielle : la liste s’étoffe ainsi, après la France, l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Finlande, l’Italie, et enfin l’Espagne.
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