Alzheimer : un sommeil de plus de 9 heures serait néfaste

par | 11 Juin 2023

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Trop dormir n’est pas recommandé selon une étude publiée à la fin du mois de février dans Neurology. La personne adepte des grasses matinées, qui passe plus de 9 heures dans son lit aurait un risque accru de développer un syndrome neurologique dans les 10 années qui suivent. Comme tout le monde le sait, un manque de sommeil peut avoir des effets nocifs sur la santé, un excès peut aussi entraîner des troubles. Plusieurs études ont démontré que trop peu dormir pour certains ou au contraire dormir excessivement sont deux comportements associés à des maladies diverses.

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Attention, les gros dormeurs, ce n’est pas franchement une bonne idée

Un excès de sommeil aurait un impact sur les facultés cognitives de l’adulte âgés de 65 ans et plus, mais les chercheurs tempèrent cette révélation en indiquant que d’autres facteurs peuvent aussi rentrer en ligne en compte, l’alimentation, le tabagisme, la consommation d’alcool, le manque d’activité physique, des conséquences évidentes sur notre santé mentale. La durée idéale est située entre 7  et 9 heures selon bien sûr les besoins de chacun, une durée qui correspond au seuil de récupération nécessaire au corps. Les hommes sont plus touchés par l’excès de sommeil, car c’est en lien avec l’apnée du sommeil. Actuellement, les troubles concernent de nombreuses personnes, un Français sur trois ne dort pas assez, les jeunes en particulier connaissent bien ce problème, ils sont nombreux à présenter une dette.

Trop dormir serait-il un signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer ?

Les chercheurs pour affiner cette déclaration ont suivi plus de 2000 participants durant plus de 10 ans. Les résultats démontrent que les volontaires dormant plus de 9 heures par nuit doublent leur risque de développer une maladie dégénérative du cerveau, ils seraient les moins diplômés et les plus vulnérables face à cette démence. Les personnes les moins instruites qui dorment plus de 9 heures ont 6 fois plus de risques de développer ce genre de pathologie par rapport à ceux qui dorment moins. Rappelons que la maladie d’Alzheimer concerne plus de 900.000 personnes, un Français sur quatre sera touché d’ici 2025, des chiffres importants qui nécessitent une prise de conscience. Les auteurs de l’étude soulignent qu’il faut surveiller les troubles du sommeil quels qu’ils soient, cela permet de détecter très tôt une déficience cognitive ou autre. Tout diagnostic précoce est essentiel pour une meilleure prise en charge des patients, de l’entourage.

Sommeil, Pixabay – Olichel
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Rédigé par Jade Bernard

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