Nombreux sont les métiers où des problèmes sont rencontrés durant les heures de travail. Les pompiers prennent des risques dans les incendies, les policiers lors des fusillades, les infirmiers à l’hôpital avec les maladies, et également les artisans et les professionnels du BTP. Il y a peu, une étude a été réalisée auprès des serruriers-métalliers. Cette étude vise à améliorer leur condition de travail.
Faire progresser la profession de la serrurerie-métallerie
C’est fin avril, à Strasbourg, qu’une convention de partenariat a été signée entre Gilbert Olivet, Patrick Lièbus et Paul Duphil, tous issus de milieux bien particuliers (entre l’UNA, l’Iris-ST et l’OPPBTP). Cette convention a été signée pour une bonne raison : effectuer une étude sur la profession de la serrurerie-métallerie afin d’identifier les risques pour l’homme. En évaluant les risques et les facteurs, cette étude mettra en exergue toutes les situations dangereuses rencontrées par ces professionnels chaque jour.
Il est indispensable que les artisans du bâtiment puissent améliorer leur santé et leur condition de travail. Mais, sans une étude, il n’est pas évident de pointer du doigt les éléments entrant en compte dans la possible détérioration de leur santé. Ainsi, que ce soit pour un serrurier à Lyon, Toulouse, Strasbourg, Lille ou un métallier, cette étude aidera à garder en bonne santé tous les professionnels se tournant vers cette profession.
Accompagner les plus âgés, donner confiance aux plus jeunes
Ne le cachons pas non plus, cette étude est aussi intéressante pour mettre en confiance les jeunes souhaitant se tourner vers cette voie. Pensez-vous que les jeunes se lanceraient dans les études de serrurerie et métallerie s’ils savaient que le métier était très dangereux ? Bien évidemment que non ! De plus, les plus âgés ont besoin d’accompagnement et de prise en compte de leur quotidien. Avoir des chercheurs derrière eux qui s’occupent de trouver des solutions pour que la profession soit moins dangereuse est toujours plus bénéfique que voir personne s’en préoccuper.
La santé au travail en préoccupe plus d’un
Qu’il s’agisse de travaux manuels ou d’un travail en bureau, la santé est un point important qui touche tous les professionnels. Il n’y a pas un seul métier n’étant pas visé par une mise en garde des médecins. Le fait est que les citoyens, lorsqu’ils se rendent à leur travail, restent pendant toute la durée du travail dans la même position. Ils effectuent les mêmes gestes, ont la même posture et sont donc tous concernés par la prévention des risques.
C’est notamment la raison pour laquelle la médecine du travail est présente depuis autant d’années. Accompagnant les professionnels tous les 2 ans, cette médecine est un passage obligatoire pour vérifier certains points de santé liés à leur profession. Selon la personne et le métier pratiqué, les tests et les questions ne seront pas les mêmes.
Des tests différents selon les métiers
Par exemple, une personne travaillant dans un bureau devant l’ordinateur se verra effectuer un test visuel, pour vérifier que l’écran ne fatigue pas ses yeux. Une personne dans l’intermittence du spectacle devra régulièrement vérifier son ouïe. Quant à une personne dans le bâtiment (métallier, serrurier, couvreur, zingueur, peintre…), les médecins s’occuperont d’analyser toutes les parties du corps susceptibles d’être touchées.
Régulièrement, une actualité liée aux conditions de travail est postée sur le web ou rédigée dans un journal papier. Rencontrer des problèmes de santé peut ainsi toucher tout le monde. Burn-out, suicide dû à des conditions difficiles, boulimie, anorexie, dépression, ces maladies sont bien réelles et touchent chaque année des centaines de personnes en France. Grâce à des études comme celle annoncée plus haut, les chercheurs souhaitent réellement inverser la tendance et améliorer la condition de travail de tous.
Travailler est essentiel pour vivre, mais ce dernier ne doit pas nous empêcher de vivre.
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