Androcur et tumeur cérébrale : un éventuel lien inquiétant
Androcur est un médicament soignant les troubles de pilosité et d’acné chez la femme. D’après l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) ce traitement hormonal comporterait des risques d’avoir une tumeur au cerveau.
Un traitement hormonal augmente le risque d’une tumeur cérébrale
Plus précisément, c’est en août 2018 que des chercheurs ont montré que ce médicament et ses génériques augmentaient le risque de former un méningiome, une tumeur cérébrale développée à partir de cellules des enveloppes du cerveau et de la moelle épinière. L’acétate de cyprotérone, commercialisé sous le nom d’Androcur, avait déjà causé 500 cas de méningiomes au cours de ces dernières années en France. Cette découverte alerta l’ANSM, qui prit des mesures dans le but de faire prendre conscience aux patients et aux professionnels de santé des dangers que ce traitement peut engendrer.
La mise en place d’une attestation
Les médecins prescripteurs devront désormais obligatoirement avertir les patients en leur donnant une fiche d’information sur les risques de méningiome d’Androcur. Les patients alors ne pourront obtenir ce médicament qu’après avoir rendu une attestation signée par eux-même et par leur médecin prescripteur.
L’examen clinique
Dès juillet 2019, l’ANSM donnera aux patients, qui sont en cours de traitement, la possibilité de passer une IRM cérébrale. Une autre IRM sera réalisée au plus tard 5 ans après la première, et enfin tous les 2 ans si l’IRM précédente est normale. Les patients qui avaient déjà été traités dans le passé et qui ne le sont plus, seront invités à une consultation auprès d’un médecin pour que celui-ci leur prescrive éventuellement une IRM.
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