Cela aurait pu devenir une belle histoire de Noël mais malheureusement le destin en a décidé autrement, cette grand-mère n’aura en fin de compte pas retrouvé sa petite fille « volée » comme elle l’espérait tant, elle avait été enlevée à sa mère assassinée à l’âge de trois mois par un policier durant la dictature Argentine. Les analyses génétiques viennent de mettre un terme au rêve de cette grand-mère, elle est l’une des fondatrices de l’association « grands-mères de la place de Mai » en Argentine.
La jeune femme retrouvée n’est pas la 120e enfant identifiée qui a été volée durant la dictature militaire. Pendant cette période plus de 500 bébés ont été dérobés à leurs parents, selon les propos de cette association qui a été créée en 1989. Après plus de 39 ans de recherches acharnées, cette grand-mère croyait enfin tenir dans ses bras sa petite fille, les retrouvailles avaient été postées sur les réseaux sociaux, un selfie avait même immortalisé ces instants de bonheur après plusieurs années de combat, mais l’ADN vient de mettre fin au rêve de cette femme.
En Argentine, de nombreux enfants étaient volés sous la dictature
Cette association « les grands-mères de la place de Mai » s’active depuis plusieurs années pour rechercher tous les nourrissons volés à leurs parents bien souvent assassinés puis adoptés par des dignitaires du régime militaire argentin, il serait responsable de la mort ou de la disparition de plus de 30.000 personnes.
L’ADN met un terme à l’espérance d’une grand-mère
À 91 ans, cette grand-mère dont le vœu le plus cher était de serrer sa petite fille tout contre son cœur avait publié sur Twitter son espoir, finalement il ne sera qu’un rêve évanoui, les analyses génétiques écartent tout lien biologique entre les deux femmes selon une source de BFMTV.
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