Depuis les premiers attentats survenus dans la capitale en 2015, les médecins, le personnel hospitalier ont beaucoup évolué en matière de prise en charge des blessés. Ils ont été formés aux techniques de la médecine militaire afin de traiter au plus vite les blessures graves. Les services d’urgence doivent être prêts à tout moment car des scénarios très différents pourraient se produire, telles des attaques à l’arme chimique.
L’arme chimique peut être mortelle ou simplement neutralisante avec des produits chimiques et toxiques
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, de nombreux pays ont fait des recherches sur les possibilités d’utiliser des produits chimiques dans le cadre militaire. A partir de janvier 2007 durant la guerre d’Irak, plusieurs attentats ont eu lieu avec du chlore, en 2013, des attaques au gaz Sarin ont tué de nombreuses personnes en Syrie. Pour se protéger de ces agents chimiques, il n’existe que trois solutions, la combinaison étanche, l’injection d’un antidote dans les minutes qui suivent l’attaque, la décontamination du corps, des objets, des lieux avec des produits spéciaux.
Une convention internationale s’est engagée avec les pays signataires à éliminer les stocks d’armes chimiques avant 2007
Des cérémonies ont eu lieu très récemment afin de commémorer le triste anniversaire de l’attentat de Nice qui est survenu le 14 juillet 2016. Ces moments de recueillement sont propices à une prise de conscience, toujours être prêt en cas de nouvelles attaques. Plusieurs médecins se sont regroupés, ils ont publié un article dans The Lancet afin que de nouvelles mesures soient effectives le plus vite possible, l’élargissement de l’information, l’amélioration de la prise en charge des blessés.
Cette sensibilisation doit aussi concerner toute la population afin que chacun puisse réagir de façon à aider au mieux les personnes en grande difficulté. Les syndromes post traumatiques sont également très importants, les services de santé doivent se préparer afin de répondre à une demande malheureusement en forte hausse. La protection des établissements de santé doit être aussi une priorité.
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