En Australie, un petit garçon autiste risque d’être expulsé de ce pays. Les coûts engendrés par les soins seraient beaucoup trop élevés.
La famille est arrivée dans ce pays en 2007, la maman travaille dans un hôpital comme infirmière, son fils âgé de 10 ans a été diagnostiqué autiste en 2008, elle travaille légalement en Australie, paye ses impôts, elle subvient aux besoins de son enfant et elle considère ce pays comme le sien désormais. Son fils ne parle pas le Philippin et toute sa famille proche habite en Australie. Le visa de la maman arrive à expiration et le tribunal des immigrations a refusé de renouveler le visa de séjour de la famille, ils ont argumenté le rejet en signifiant que les coûts que représentaient les soins du garçon étaient trop prohibitifs pour la communauté australienne, ce sont les paroles de la maman qui s’est exprimée à la radio ABC.
Il risque d’être expulsé d’Australie à cause de son autisme
La famille se trouve dans une impasse, elle a lancé une pétition qui demande aux autorités de faire preuve de gentillesse et de clémence, elle a déjà réuni plus de 120 000 signatures de soutien, la pétition a été remise au QG électoral du ministre de l’Immigration. L’autisme est un trouble en général détecté par les parents dans les deux premières années de la vie de l’enfant, il semble associé à des différences de développement du cerveau, on peut s’apercevoir des premiers signes au niveau du regard et de l’absence de tentative de communication. Néanmoins certains enfants se développent d’abord normalement puis soudain ils régressent. La possibilité d’un dépistage précoce avant l’âge de 18 mois est un enjeu important et fait l’objet d’intenses recherches.
Le dossier de la famille du garçon autiste à nouveau étudié
La pétition a été remise au quartier général du ministre de l’Immigration, celui-ci a déclaré à la presse que ses services préparaient un rapport sur l’affaire du petit garçon autiste et sa maman. En attendant sa décision, un visa temporaire a été établi, le ministre a promis qu’une décision serait prise dans les prochains jours. Selon Ouest-France le gouvernement aurait accepté de réexaminer le dossier.
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