L’autisme est un syndrome qui reste encore aujourd’hui plein de mystère, très mal décelé par les médecins et souvent très tardivement chez l’enfant vers quatre ans et demi en moyenne d’où la complexité à mettre en place une prise en charge le plus tôt possible. Les causes de l’autisme sont mal connues ainsi que les répercussions sur la communication, mais des avancées dans la recherche permettent de croire qu’un jour prochain on saura résoudre et traiter ce handicap.
Les chercheurs du CNRS viennent de mettre en évidence un marqueur cérébral spécifique de l’autisme qui pourrait être déterminant dans le dépistage précoce de la pathologie. Les travaux des scientifiques ont été publiés dans la revue « Biological Psychiatrie », les résultats de cette étude démontrent parfaitement qu’un pli du cerveau se retrouve à chaque fois chez les enfants atteints de l’autisme. Ces conclusions ont été réalisées de façon très optimum grâce à des IRM pratiquées à l’institut de neurosciences de la Timone CNRS Aix-Marseille.
Tous les enfants souffrant d’autisme ont un point en commun
Le cerveau de l’homme se présente sous la forme de plusieurs lobes, pariétal, cérébral, occipital, chaque partie ressemble à un ensemble de plis qui sont délimités par des sillons. Les chercheurs pour mettre au point cette expérience déterminante ont suivi plus de 102 enfants âgés de 2 à 10 ans, ils les ont séparés en trois groupes, ceux atteints d’autisme typique, ceux atteints de troubles envahissant du développement et ceux dépourvus du trouble du spectre d’autisme et les chercheurs se sont aperçus que les enfants porteurs du syndrome de l’autisme présentaient tous la même anomalie, un sillon situé dans la région cérébrale, celle qui régit le langage était moins prononcée que chez les autres enfants selon une source La Croix.
Un diagnostic précoce envisagé avec la découverte d’un pli du cerveau
Les scientifiques au vu de cette découverte majeure pourraient dans les années à venir détecter l’autisme plus tôt chez l’enfant et dès l’âge de deux ans, ce qui rendrait la prise en charge plus facile. À l’heure actuelle, le diagnostic se fait bien souvent vers l’âge de quatre ans à partir de signes cliniques et avec l’entretien des parents. Si cette pathologie était détectée plus tôt, cela permettrait de mettre en place des soins personnalisés et les adapter selon les réactions de l’enfant. Un sur 100 souffre d’autisme dans le monde, pour le moment, aucun traitement n’est capable de guérir.
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