L’autisme pourrait être identifié beaucoup plus tôt, et cela grâce à un marqueur cérébral. Ce diagnostic dès l’âge de 2 ans pourrait avoir une répercussion positive pour l’enfant et l’ensemble de sa famille, car la prise en charge sera rapidement opérationnelle.
Même si des études approfondies sont attendues pour confirmer l’existence de ce marqueur cérébral chez de nombreux enfants souffrant d’autisme, cette découverte marque un réel tournant. Les scientifiques se posent également plusieurs questions, ces expérimentations supplémentaires auront donc pour objectif d’élucider quelques zones d’ombre notamment celles liées à la zone dans laquelle le marqueur a été trouvé. Baptisée l’aire de Broca, elle a présenté quelques données attractives.
Le Sulcal Pit dévoile une profondeur moins importante chez les autistes
Cette région semble prometteuse pour le domaine de la Science, car les enfants atteints par l’autisme mettent en avant une réduction de la profondeur maximale d’un sillon du cortex cérébral. Ce dernier a été au cœur de l’étude, car les chercheurs ont choisi de se focaliser sur le Sulcal Pit qui est en lien avec la communication et le langage. Ces deux critères sont souvent évoqués pour l’autisme puisqu’un enfant éprouve quelques difficultés pour développer sa conversation. Il a pourtant les mots qui rythment sa pensée, mais il ne connait pas spécifiquement leur signification exacte. Généralement, les parents découvrent l’autisme chez leur enfant, car il n’arrive pas à communiquer.
Une simple IRM pour détecter l’autisme dès 2 ans
De ce fait, le diagnostic de l’autisme est généralement tardif, car il survient aux alentours de 4 ans. Toutefois, avec la découverte de ce marqueur cérébral, il serait possible de l’identifier de manière précoce aux alentours de 2 ans. Ce handicap reste majeur et même s’il a été découvert il y a près de 6 décennies, il demeure être une zone d’ombre pour les chercheurs qui n’ont pas élucidé tous les aspects. Comme le précise la revue Brain Psychiatry, Cognitive Neuroscience and Neuroimaging dans laquelle l’étude française a été publiée, une simple IRM permettrait d’identifier ce marqueur qui semble être lié à l’autisme.
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